Royal LePage: hausse de l'immobilier en 2022 au Canada, moindre qu'en 2021

Publié le 15/12/2021 à 08:46

Royal LePage: hausse de l'immobilier en 2022 au Canada, moindre qu'en 2021

Publié le 15/12/2021 à 08:46

Par La Presse Canadienne

Dans la région de Montréal, la moyenne de la valeur médiane des propriétés au quatrième trimestre de 2022 devrait augmenter de 8% d’une année sur l’autre, à 564 800 $, comparativement à 1,892 million $ à Vancouver et à 1,256 million $ à Toronto. (Photo: La Presse Canadienne)

Toronto — L’émergence du variant Omicron du coronavirus pourrait étirer la période de vigueur exceptionnelle sur les marchés immobiliers au Canada, ce qui poussera à la hausse les prix de l’immobilier en 2022, mais à un rythme plus lent que cette année.  

D’après les prévisions du marché de la firme de courtage Royal LePage publiées mercredi, la moyenne pondérée de la valeur médiane de tous les types de propriétés devrait augmenter de 10,5% d’une année sur l’autre pour s’établir à 859 700 $ en 2022 au pays.   

La demande refoulée d’acheteurs qui n’ont pas pu conclure de transactions en 2021, jumelée à la demande de logements provenant de la formation de nouveaux ménages et des nouveaux arrivants au Canada, continuera de faire grimper les prix sur un marché aux prises avec une pénurie chronique d’inventaires.   

Le président et chef de la direction de Royal LePage, Phil Soper, croit qu’en raison de la récente hausse de cas de COVID-19 causée par le variant Omicron, la Banque du Canada pourrait hésiter avant de mettre en place des taux d’intérêt plus élevés. Les plans de retour au bureau pourraient être retardés, ce qui maintiendra l’importance de la maison comme lieu de vie et de travail. Le divertissement et les voyages seront de nouveau restreints, ce qui soutiendra l’épargne des ménages.   

Phil Soper rappelle que tous ces facteurs économiques stimulent le marché immobilier.  

Dans la région de Montréal, la moyenne de la valeur médiane des propriétés au quatrième trimestre de 2022 devrait augmenter de 8% d’une année sur l’autre, à 564 800 $, comparativement à 1,892 million $ à Vancouver et à 1,256 million $ à Toronto.   

Dans le Grand Montréal, le prix d’une maison unifamiliale détachée devrait croître de 9% à 648 600 $ tandis que celui d’une copropriété montera de 6,5% pour atteindre 447 300 $. La pénurie de propriétés unifamiliales devrait dynamiser le marché de la copropriété.  

Dominic St-Pierre, vice-président et directeur général de Royal LePage au Québec, croit que les offres multiples et surenchères devraient être moins généralisées l’an prochain qu’elles l’ont été en 2021. Il s’attend à une remontée de l’offre de logements plus importante une fois la hausse des taux d’intérêt en vigueur, ce qui pourrait apaiser la demande refoulée et offrir de nouvelles opportunités aux acheteurs.    

M. St-Pierre pense aussi que l’immigration devrait être un vecteur de croissance économique important en 2022 et contribuer à la demande de logements dans la région de Montréal, à moins que le variant Omicron mette à nouveau au défi la gestion des frontières.

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