Montréal International attire des investissements records

Publié le 13/07/2021 à 11:02

Montréal International attire des investissements records

Publié le 13/07/2021 à 11:02

Par François Normand

La métropole s'appuie sur des secteurs dynamiques comme l’Intelligence artificielle, la cybersécurité et le multimédia. (Photo: 123RF)

Montréal international, l'agence d'attraction des investissements étrangers dans la métropole, a attiré des investissements étrangers records d'une valeur de 1,863 milliard de dollars (G$) au premier semestre de 2021, soit une hausse de 33% par rapport à l’an dernier.

Cette performance impliquant 40 projets originaires de 13 pays n’est toutefois pas du rattrapage. Car, durant les six premiers mois de 2020 (incluant le premier confinement au Québec), l’agence avait attiré des investissements totalisant 1,402 G$, soit une hausse de 11,9% par rapport à la période correspondante en 2019 (1,253 G$).

Montréal a de plus battu deux autres records au cours des six premiers mois de l’année, soit en matière du nombre de projets (40) et d’emplois créés ou maintenus (6 303).

Les secteurs du logiciel, des jeux vidéo et du transport logistique mènent le bal puisqu’ils représentent à eux seuls 80% des investissements étrangers enregistrés au premier semestre de 2021.

 

Montréal attire des investissements dans des secteurs très diversifiés. (source: Montréal International)

 

En entrevue à Les Affaires, Alexandre Lagarde, vice-président aux investissements chez Montréal International, souligne que cette performance tient du dynamisme de la métropole et de sa structure diversifiée dans des secteurs d’avenir, dont certains ont bien fait depuis le début de la pandémie de COVID-19.

«Montréal a une économie très forte, qui s’appuie sur des secteurs dynamiques comme l’intelligence artificielle, la cybersécurité et le multimédia», dit-il, en précisant que les équipes de l’agence ont fait également du bon boulot pour attirer des entreprises au Québec ou convaincre des sociétés déjà présentes ici de réinvestir.

 

Prospections virtuelles en France et aux États-Unis

Pandémie oblige, les démarcheurs ont fait leurs activités de prospection en mode virtuel, en mettant l’accent sur les États-Unis et la France. Cette stratégie a porté fruit avec 11 projets en provenance de la France et 15 projets en provenance des États-Unis.

Les entreprises nord-américaines et européennes accaparent d'ailleurs la part du lion de ces investissements de 1,863 G$.

Ainsi, ces capitaux provenaient à 48,6% de l’Amérique du Nord et à 47,5% de l’Europe. L’Asie (et autres régions) ne comptait que pour 3,9%, avec entre autre un investisseur de Singapour.

Depuis un an, Montréal international a d'ailleurs accru ses efforts pour accroître la part de l’Asie dans l’origine des investissements étrangers dans la métropole, étant donné le poids grandissant de l’Asie-Pacifique dans l’économie mondiale.

«On aimerait bien à terme que l’Asie compte pour environ le tiers des investissements étrangers dans quelques années», indique Alexandre Lagarde, en précisant que le Japon et la Corée du Sud sont des pays qui ont beaucoup de potentiel, sans parler de la Chine également.

Dans les prochaines années, l’agence d’attraction des investissements fera aussi davantage de démarchage pour attirer des investisseurs dans le secteur des technologies propres, explique pour sa part son économiste en chef Christian Bernard.

«On veut accentuer l’intelligence d’affaires dans les technologies propres, à l'image de nos 18 autres profils sectoriels», dit-il, en précisant qu’une équipe à l’interne sera opérationnelle à cet effet dès cet automne.

 

 

 

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