Les six plus hauts dirigeants de la Caisse ont obtenu 19,5M$ en 2021

Publié le 28/04/2022 à 12:09

Les six plus hauts dirigeants de la Caisse ont obtenu 19,5M$ en 2021

Publié le 28/04/2022 à 12:09

Par La Presse Canadienne

La rémunération globale du président et chef de la direction, Charles Émond, a atteint 4,5 M$ en 2021. (Photo: La Presse Canadienne)

La rémunération globale des six plus hauts dirigeants de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) s’est établie à l’équivalent de 19,5 millions de dollars, en tenant compte des paiements compensatoires et de la conversion des devises. 

Ces informations figurent à son plus récent rapport annuel, qui a été déposé jeudi à l’Assemblée nationale.

La rémunération globale du président et chef de la direction, Charles Émond, a atteint 4,5 M$ en 2021. Il s’agit d’une augmentation de 30,5% par rapport à la même période l’an dernier. 

À cette somme s’ajoute un montant compensatoire 1,8 M$. À son embauche en 2019, M. Émond, qui œuvrait précédemment à la Banque Scotia, avait obtenu un montant compensatoire, dont le versement avait déjà été annoncé et qui est échelonné sur plusieurs années.  

En comparaison, la rémunération octroyée du grand patron du Régime de retraite des enseignants de l’Ontario atteignait 5,8 M$ en 2021. Pour sa part, le plus haut dirigeant du Régime de retraite des employés municipaux de l’Ontario (OMERS) a obtenu 5,1 M$ en 2021. 

Pour les trois dirigeants en poste pour l’entièreté de l’année de comparaison (2020), leurs rémunérations globales ont augmenté en moyenne de 31,2%. 

L’augmentation de la rémunération des hauts dirigeants reflète la bonne performance de la Caisse en 2021, explique son porte-parole, Maxime Chagnon. Il souligne que la Caisse a affiché un rendement de 13,5% en 2021, ce qui est supérieur à son indice de référence de 10,7%. Cela représente une valeur ajoutée de 10,4 G$. «Le programme est là pour rémunérer la performance obtenue, dit le porte-parole. Les années où on a moins performé, la rémunération diminue.»

À la une

Monique Leroux: notre productivité reflète notre manque d’ambition

Édition du 10 Avril 2024 | François Normand

TÊTE-À-TÊTE. Entrevue avec Monique Leroux, ex-patronne de Desjardins et ex-présidente du CA d'Investissement Québec.

Multiplier la déduction pour gain en capital, c'est possible?

LE COURRIER DE SÉRAFIN. Quelle est l'avantage de cette stratégie?

Budget fédéral 2024: «c'est peut-être un mal pour un bien»

EXPERT INVITÉ. Les nouvelles règles ne changent pas selon moi l'attrait des actions à long terme.