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BlackBerry a entrepris une nouvelle ronde de mise à pied, tentant toujours de s'ajuster aux faibles ventes de téléphones intelligents en allant de l'avant avec son plan de restructuration.

La société établie à Waterloo, en Ontario, n'a pas voulu préciser mardi combien d'employés étaient touchés par les plus récents changements, mais elle a indiqué que certains d'entre eux allaient jouer un rôle différent tandis que d'autres seraient mis à pied.

BlackBerry a éliminé des milliers d'emplois depuis le début de la restructuration de ses activités sous la gouverne du chef de la direction John Chen, qui s'est joint à la société en 2013 et s'est concentré sur le resserrement des dépenses et l'innovation.

Les changements annoncés mardi font partie d'un plan visant à redistribuer certaines ressources pour favoriser la croissance des activités, a expliqué l'entreprise.

Une autre ronde de coupes a eu lieu plus tôt cette année, lorsque BlackBerry a mis à pied un nombre indéterminé d'employés.

BlackBerry a souffert de la concurrence des autres fabricants de téléphones intelligents comme Apple et Samsung, qui représentent la majorité des ventes mondiales de tels appareils.

Au faîte de son succès, BlackBerry comptait environ 20 000 employés partout dans le monde, mais son incapacité à innover comparativement à ses formidables adversaires a éventuellement forcé l'entreprise à couper dans ses activités pour tenter de limiter ses coûts.

Dans ses plus récents documents réglementaires annuels, BlackBerry indiquait compter 6225 employés à temps plein à travers le monde en date du 28 février.

Le mois dernier, M. Chen a indiqué qu'il « étudiait chaque fonction » dans les activités de l'entreprise, dans le but de trouver des façons de réduire encore davantage les coûts.

Plusieurs de ces changements ont été consacrés à l'externalisation du développement et de la fabrication des téléphones intelligents de BlackBerry.