Copenhague : Obama croit toujours un accord possible

Publié le 18/12/2009 à 08:17

Copenhague : Obama croit toujours un accord possible

Publié le 18/12/2009 à 08:17

Par La Presse Canadienne

Barack Obama a rencontré les présidents français, brésilien, russe, le premier ministre britannique et la chancelière allemande. Photo : Bloomberg

Le "temps des discussions est terminé", a déclaré à Copenhague le président américain Barack Obama, en soulignant la nécessité d'un accord, même "imparfait", pour lutter contre le réchauffement climatique.

"La question n'est pas la nature du défi, mais notre capacité à y faire face. Alors que la réalité du changement climatique ne fait pas de doute (...) notre capacité à agir collectivement est maintenant en doute", a déclaré M. Obama en séance plénière au Bella Center de Copenhague où la conférence a débuté le 7 décembre.

Le réchauffement climatique, a-t-il insisté, est un "danger réel, ce n'est pas une fiction". Il représente un "risque inacceptable pour notre sécurité, nos économies et notre planète". Dès lors, "nous n'avons plus beaucoup de temps", a prévenu le chef de la Maison Blanche.

"A ce stade, la question est de savoir si nous avançons ensemble ou si nous nous déchirons. Si nous préférons la posture à l'action", a-t-il dit, en appelant les dirigeants de la planète à conclure un accord, même "imparfait". Aucun pays, a observé M. Obama, ne parviendra à obtenir "tout ce qu'il veut".

Peu après dans son arrivée vendredi matin à Copenhague, Barack Obama a notamment rencontré notamment les présidents français, brésilien, russe et le Premier ministre britannique Gordon Brown et la chancelière allemande Angela Merkel.

Le ministre suédois de l'Environnement Andreas Carlgren, dont le pays assure actuellement la présidence de l'Union européenne, a confirmé qu'un accord n'est pas pour le moment en vue, en raison de différends persistants entre pays riches et économies émergentes.

Le sommet de Copenhague est censé trouver un accord prenant la suite du Protocole de Kyoto sur la lutte contre le réchauffement climatique, qui expire en 2012. Les 192 pays participants espéraient vendredi parvenir à un accord politique, à défaut d'un texte juridiquement contraignant. La conférence de Copenhague ne constituerait ainsi qu'une étape, et la conclusion d'un accord légalement contraignant interviendrait lors d'une nouvelle rencontre, en 2010.

L'objectif principal, reconnu par la plupart des pays, est une limitation du réchauffement mondial de deux degrés Celsius, seuil au-delà du quel les conséquences pour la planète pourraient être irréversibles selon les climatologues.

Certains d'entre eux estiment que les promesses actuelles des pays industrialisés concernant la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) sont largement insuffisantes: elles représentent une baisse globale de 8% à 12% par rapport à 1990, année de référence du protocole de Tokyo, alors que le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) recommande une diminution de 25% à 40% d'ici 2020.

Les Etats-Unis, qui n'ont pas ratifié le Protocole de Kyoto, n'ont proposé qu'une baisse représentant une diminution de 3 à 4% par rapport à 1990, tandis que l'UE a promis de réduire ses émissions d'au moins 20% d'ici 2020. La Chine, un des principaux pays pollueurs de la planète, se dit prête à fournir des explications et des éclaircissements sur les mesures qu'elle entend prendre pour maîtriser ses émissions.

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