Qui est Robert Tessier ?

Publié le 05/03/2009 à 00:00

Qui est Robert Tessier ?

Publié le 05/03/2009 à 00:00

Par Olivier Schmouker
Jusqu’à présent, Robert Tessier avait pour fonction principale d’être le président du conseil d’administration de Gaz Métro. Il occupait ce poste depuis le 7 février 2007, jour où il a lui-même cédé sa place de pdg de Gaz Métro à Sophie Brochu, après avoir tenu les rênes de l’entreprise durant dix années.

Auparavant, M. Tessier a été, entre autres, pdg d’Alstom Canada ainsi que du Groupe MIL. Et avant cela, il a débuté sa carrière dans le secteur public, où il a notamment occupé les fonctions de vice-président de l’Université du Québec, de secrétaire du Conseil du trésor du Québec, de sous-ministre au ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles, ainsi que de vice-président exécutif de la Société générale de financement (SGF). 

Une carte maîtresse dans son jeu 

Le nouveau président du conseil d'administration de la Caisse de dépôt et placement du Québec est avant tout un homme de réseau. Il a ainsi été membre de plusieurs conseils d’administration, dont celui d’Axa Canada, de la Société de Fonds Investors, de Groupe CGI, de l’Association canadienne du gaz et du Conference Board du Canada.

M. Tessier est entré dans le conseil d’administration du Conseil du patronat du Québec en 2007, en même temps que Pierre Karl Péladeau, pdg de Quebecor, Réal Raymond, conseiller spécial pour la Banque Nationale du Canada, et Norman Steinberg, associé principal chez Ogilvy Renault.

M. Tessier a également été jusqu'à tout récemment président de l’Independent Review Commitee du Groupe Investors, qui est une filiale de la Société financière IGM, elle-même une propriété de Power Corporation du Canada. Il s’agit du comité de vérification du Groupe Investors, dont la mission consiste surtout à surveiller les principaux investissements effectués par la société (qualité de l’investissement, risque de conflit d’intérêts, etc.). Tout cela représente maintenant une carte maîtresse dans son jeu, car nul doute qu’il doit être au fait de ce que l’on appelle pudiquement la «gestion active», qui a tant nuit à la Caisse…

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