Un panier gourmand aux couleurs locales

Publié le 15/05/2010 à 00:00

Un panier gourmand aux couleurs locales

Publié le 15/05/2010 à 00:00

[Photomontage : Les Affaires]

Pâtes fraîches, charcuteries, quiches, soupes et salades, en passant par les pogos et la bière pour les amateurs de hockey-salon : le panier d'épicerie aux couleurs des Laurentides est bien rempli.

Les choix ne cessent de se multiplier puisque la région est celle qui, après Montréal, crée le plus d'emplois dans le secteur des aliments et des mets préparés. Selon les dernières statistiques disponibles, s'appliquant à 2007, quelque 150 transformateurs alimentaires procurent plus de 3 500 emplois dans la région.

Des joueurs bien établis aux nouveaux venus, tous bataillent ferme pour élargir leur visibilité ou leurs gammes de produits. La Petite Bretonne, de Blainville, est devenue un géant de la pâtisserie industrielle, produisant plus d'un million de croissants par jour. Les sandwichs à la crème glacée et les popsicles d'Aliments Lebel, de Lachute, ont franchi les portes des Walmart. Les Tartes Brault se retrouvent dans les supermarchés des Laurentides et de l'Outaouais, un premier pas avant la conquête du Québec pour une marque vieille de plus de 40 ans qui s'était éclipsée avant son rachat, en 2008, par les frères Crépeau, du Lac-des-Écorces.

L'intérêt des transformateurs pour les marchés d'exportations s'accroît. " Il y a trois ou quatre ans, les entrepreneurs recherchaient du financement pour le démarrage et l'achat d'équipements. Aujourd'hui, on en voit de plus en plus s'attaquer aux marchés hors du Québec ", signale Sylvain Savage, conseiller principal chez Développement économique Canada.

Des liens qui se tissent

De fait, les transformateurs de la région sont de plus en plus nombreux à participer aux grandes foires internationales spécialisées, les Summer Fancy Food Show, Private Label Trade Show, SIAL et autres Foodex Japan Show de ce monde, dit Ariel Retamal, commissaire à l'exportation chez Laurentides International.

En outre, des liens se tissent. À l'image des Brasseurs du Nord, de Blainville, qui utilisent le miel d'Intermiel, de Mirabel, pour sa bière Dorée, des transformateurs font appel aux produits de producteurs locaux. " Il n'existe pas de données pour le démontrer, mais on sent que cette coopération se développe ", dit Roger Hotte, directeur de la CRÉ des Laurentides.

Pour l'instant, cependant, le secteur agricole des Hautes-Laurentides ne profite pas encore de la proximité des transformateurs, nombreux dans l'axe Sainte-Thérèse-Saint-Jérôme. " Il y a très peu d'échanges entre les producteurs des Hautes-Laurentides et les transformateurs du sud du territoire. C'est une chose qu'il faut changer ", dit M. Hotte.

Une douzaine d'agriculteurs d'Antoine Labelle, dont la moitié de Ferme-Neuve, viennent d'entreprendre la culture de céréales biologiques, dont l'épeautre et l'avoine. Un domaine d'avenir puisque le Québec ne produit que 10 % de sa consommation.

Pourvu qu'on trouve des transformateurs intéressés, cette production pourrait devenir un exemple d'intégration économique entre les Basses et les Hautes- Laurentides.

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