Obstacles au commerce international, selon les PME canadiennes

Publié le 27/01/2011 à 16:30, mis à jour le 17/10/2013 à 07:40

Obstacles au commerce international, selon les PME canadiennes

Publié le 27/01/2011 à 16:30, mis à jour le 17/10/2013 à 07:40

Crédit: Bloomberg

Les préoccupations relatives aux opérations en devises s’avèrent le principal obstacle au commerce international indiqué par les PME canadiennes actives sur les marchés étrangers, selon les résultats de l'enquête mondiale de la HSBC sur la confiance des petites entreprises publiés tous les six mois.

Cette enquête établit les prévisions semestrielles des PME en matière de croissance économique, de dépenses en capital et de recrutement de personnel, en s’appuyant sur les réponses de 6389 PME dans 21 marchés en Amérique du Nord, en Asie, au Moyen-Orient, en Europe et en Amérique latine.

Ainsi, les cinq principaux obstacles au commerce international identifiés par les PME canadiennes qui font affaires sur les marchés étrangers sont :

1) Les préoccupations relatives aux opérations en devises (25 %);

2) la difficulté de maintenir des relations solides entre client et vendeur en raison de la distance (24 %);

3) le manque de connaissances, de contacts et d'expérience par rapport aux marchés extérieurs (22 %);

4) la concurrence sur les marchés étrangers (21 %); et

5) trois énoncés ex æquo : la complexité de certains marchés internationaux, la réglementation locale et les complexités sur le plan légal, et la fiabilité des partenaires étrangers (16 %).

Expansion des PME sur les marchés internationaux d'ici deux ans

Près de 18 % des PME interrogées qui ne font actuellement affaire que dans leur économie locale prévoient étendre leurs activités à l'étranger d'ici 2013. Ainsi, la proportion de PME qui font des affaires à l'étranger devrait passer de 29 % à 40 % d'ici 2013, révèle cette enquête mondiale.

Par ailleurs, près de la moitié des PME (48 %) déjà présentes sur la scène internationale expriment une ferme intention d'accroître leurs activités sur les marchés étrangers au cours des deux prochaines années afin d'accroître leurs revenus.

 

 

 

À la une

Repreneuriat: des employés au rendez-vous

REPRENEURIAT. Le taux de survie des coopératives est bien meilleur que celui des entreprises privées.

La hausse de l'impôt sur le gain en capital rapporterait 1G$, selon Girard

Mis à jour à 13:47 | La Presse Canadienne

C’est ce qu’a indiqué le ministre des Finances, Eric Girard, mardi en commission parlementaire.

Gains en capital: l'AMC demande au gouvernement de reconsidérer les changements

L’augmentation du taux d’inclusion s’appliquerait aux gains en capital supérieurs à 250 000 $ pour les particuliers.