«La demande intérieure et extérieure est forte et conforte notre point de vue selon lequel l'économie (chinoise) est en piste pour un cycle de reprise au premier semestre», a ajouté cet analyste. En 2012, la croissance chinoise s'est ralentie à 7,8%, contre 9,3% en 2011 et 10,4% en 2010.
Mais l'activité a rebondi vers la fin de l'année, la deuxième économie mondiale affichant une croissance de 7,9% au quatrième trimestre contre 7,4% au troisième.
Ce regain de dynamisme ne se traduit pas pour l'instant par une poussée inflationniste, les prix à la consommation n'ayant progressé que de 2% sur un an en janvier, contre 2,5% en décembre.
Mais là encore, cette modération pourrait être liée à la comparaison trompeuse avec janvier 2012, les prix alimentaires augmentant rapidement tous les ans autour de la fête du Nouvel an lunaire.
Aussi «février verra probablement une forte hausse de l'inflation», prédit Sun Junwei, économiste de la banque HSBC basée à Pékin, qui ajoute toutefois que la banque centrale chinoise devrait pour l'instant maintenir une politique monétaire relativement accommodante.
Sur un mois, la hausse des prix à la consommation a atteint 1%, contre 0,8% en décembre.
Enfin, les prix à la sortie d'usine, qui constituent un indicateur de la pression inflationniste sous-jacente, ont légèrement augmenté sur un mois (+0,2%) et reculé moins vite sur un an (-1,6%) qu'au cours des mois précédents.