Selon l’Association canadienne du commerce des valeurs mobilières (ACCVM), l'aversion du risque des investisseurs de détail semble avoir diminué, ce qui a permis aux revenus des fonds communs de placement et aux commissions d'augmenter de plus de 10%. De plus, des mesures de compression des coûts additionnels ont réduit les charges d'exploitation de 6 % et ont aussi contribué à la rentabilité du secteur au cours du trimestre.

L'amélioration des marchés a encouragé les émetteurs et les investisseurs à augmenter leurs activités. On assisterait notamment à une augmentation du volume des opérations de financement par actions et par titres d'emprunt. Cette reprise aurait contribué à l'augmentation des revenus de prise ferme du secteur au 2e trimestre.

Le marché des prises fermes de titres d'emprunt a été particulièrement actif en affichant une hausse de revenus de 54 % par rapport au trimestre précédent alors que le rétrécissement des écarts a rendu plus attrayant le financement par titres d'emprunt pour les émetteurs. Les revenus tirés des opérations sur les titres à revenu fixe à titre de contrepartiste ont quant à eux totalisé 640 millions de dollars (M$) au 2e trimestre.

Les bénéfices d'exploitation des sociétés intégrées ont augmenté de 32 % par rapport à l'année passée, un résultat qui est supérieur aux bénéfices des sociétés spécialisées dans les services institutionnels et des sociétés spécialisées dans les services de détail réalisés pendant la même période.

« Cela montre la place importante qu'occupent les sociétés intégrées dans le marché du financement par titres à revenu fixe et de leur négociation, deux activités qui ont connu un solide rendement », soutient l'ACCVM.

Finalement, on constate qu'à la fin du deuxième trimestre, la liquidité des clients avait atteint un nouveau sommet à 35 G$, ce qui indique, selon l'ACCVM, que beaucoup d'argent demeure disponible aux fins de placement.