Cri du coeur des gens d'affaires de Québec pour le Fonds FTQ

Publié le 16/04/2013 à 11:44, mis à jour le 22/04/2013 à 14:03

Cri du coeur des gens d'affaires de Québec pour le Fonds FTQ

Publié le 16/04/2013 à 11:44, mis à jour le 22/04/2013 à 14:03

Le président de la Fondation de l’entrepreneurship Alain Aubut et le président et chef de la direction de SSQ Groupe Financier René Hamel [Photo : LesAffaires.com]

C’est presque un cri du cœur en appui au Fonds de solidarité de la FTQ qu’ont lancé des entrepreneurs de Québec mardi matin en conférence de presse. Les présidents et chefs de la direction de SSQ Groupe Financier, Coveo, Teraxion, Québecomm et Distribution Sports Loisirs, ainsi que le président de la Fondation de l’entrepreneurship ont pris la parole pour demander au gouvernement fédéral de revoir sa décision d’abolir progressivement le crédit d’impôt de 15% octroyé aux épargnants qui investissent dans les fonds de travailleurs.

«Sans le Fonds, Teraxion ne serait pas demeurée québécoise, elle aurait été vendue à des étrangers en 2009. Notre chiffre d’affaires a doublé depuis l’investissement du Fonds et la masse salariale est aujourd’hui de 12 M$. Ce sont des gens qui paient des impôts ici», a témoigné Alain-Jacques Simard de Teraxion, ajoutant que l’appui du Fonds a permis une récente acquisition en Ontario.

Pour M. Simard, le Fonds de solidarité de la FTQ est un partenaire compétent et disponible, un catalyseur qui aide les entreprises à former des syndicats d’investisseurs.

«J’ai appris que quand tu veux devenir un leader mondial, ça prend des partenaires qui envisagent le monde aussi. Et au bureau, chez nous, quand quelque chose fonctionne, on ne va pas jouer dedans», a plaidé celui qui exporte 99% de sa production de composantes de systèmes de télécommunications dans 42 pays.

Chez SSQ Groupe Financier, le président et chef de la direction René Hamel a raconté que sans le Fonds de solidarité, l’entreprise et ses 600 emplois d’alors auraient disparu après la période noire de 1993. D’autres investisseurs se montraient intéressés à relever l’entreprise à l’époque, mais n’en avaient pas la capacité.

«Sans le Fonds de solidarité, je ne vous parlerais pas de notre «success story». On connaît un développement exceptionnel au Québec et au Canada. On a gardé les 600 emplois et on en a créé 1400 autres. Notre chiffre d’affaires est passé de 360 M$ à 3 G$ depuis 1993. On gère des actifs de 11 G$ et on est aujourd’hui un des fleurons de l’industrie financière québécoise et canadienne», a poursuivi M. Hamel.

«Les fonds de travailleurs sont des acteurs de premier plan dans l’écosystème économique québécois et nous sommes inquiets. S’ils sont privés d’une partie de leurs moyens, des entreprises ne naîtront pas et d’autres disparaîtront», a-t-il ajouté.

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