Comment vos capacités décisionnelles durant votre enfance affectent vos placements aujourd'hui

Publié le 07/11/2014 à 09:40

Comment vos capacités décisionnelles durant votre enfance affectent vos placements aujourd'hui

Publié le 07/11/2014 à 09:40

Les gens ressentent avec plus d'intensité la douleur de perdre que la joie de gagner, affirme M. Bendle. Rappelez-vous votre enfance : si vous aviez un dollar et que vous le perdiez, et que votre mère compatissait tellement qu'elle vous donnait un dollar en cadeau, vous étiez peut-être encore malheureux parce que parfois, rien ne peut remplacer ce dollar initial.

Cela peut expliquer en partie pourquoi certains investisseurs ont du mal à s'accommoder de la volatilité boursière. Par exemple, si le portefeuille d'un investisseur chute de 14 % et qu'un conseiller promet un rebond du portefeuille au cours des deux années suivantes, cela ne satisfera peut-être toujours pas l'investisseur, qui ne se remettra peut-être jamais du dépit d'avoir perdu son argent initial, même si le portefeuille rebondit bien.

 

L'obsession des coûts irrécupérables

« Les gens tiennent compte des coûts irrécupérables. Ils dépensent à tort et à travers, mènent des luttes qu'ils devraient abandonner et doublent leur mise sur des projets en perte de vitesse. Les investissements précédents sont ce qui motivent les nouveaux, et pas seulement les résultats prévus. »

« Les coûts irrécupérables sont perdus à jamais, quelle que soit l'option choisie, et ils n'ont rien à voir avec la décision à prendre », dit M. Bendle. C'est quelque chose qui vous a pris du temps ou vous a fait dépenser de l'argent, et puisque vous vous y êtes investi, il vous faut absolument aller jusqu'au bout. Exemple : « Il faut que je finisse de regarder ce mauvais dessin animé parce que ça fait déjà 45 minutes que je le regarde. »

Voilà peut-être pourquoi certains investisseurs s'attachent à des choix qui n'ont aucun sens. Par exemple, disons qu'un investisseur a placé 15 000 $ dans un FNB du secteur aurifère et qu'après un an le fonds perd le tiers de sa valeur. La décision de conserver ou de vendre le FNB devrait reposer sur la conviction de l'investisseur quant au potentiel de croissance de la valeur de l'or, mais il aura tendance à se focaliser sur l'argent qui a été perdu et sur le besoin de penser que ça en valait la peine.

Bien sûr, cela n'a aucun sens parce que l'argent perdu n'a aucune incidence sur le potentiel futur du FNB, mais les gens ont tendance à s'obséder sur leurs pertes, qu'ils en soient conscients ou non.

Dans l'ensemble, nous sommes les victimes de ces comportements, et beaucoup d'entre eux sont inculqués pendant l'enfance; tout dépend de la manière dont on a grandi, mais nous avons tous des partis pris. La bonne nouvelle, c'est que nous avons tous la capacité de les surmonter si on en est conscient.

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