Rénovations : choisir le bon entrepreneur

Publié le 15/04/2015 à 08:30

Rénovations : choisir le bon entrepreneur

Publié le 15/04/2015 à 08:30

Quand Julie Morin a fait affaire avec un entrepreneur pour rénover la cuisine de son condo, elle était loin de se douter de tous les tracas que cela occasionnerait.

« Il n’était pas qualifié, raconte-t-elle. Certaines choses ont été mal installées. Il nous avait promis de faire les travaux en quelques semaines, mais les rénovations se sont étalées sur plusieurs mois. Bref, le cauchemar ! » Elle et bien d’autres l’ont appris à leurs dépens, mieux vaut bien se renseigner quand vient le temps de confier ses travaux à un entrepreneur. Nos conseils.

Rencontrer plusieurs entrepreneurs

Selon Éric Périgny, président de Réno-Assistance, il faut faire venir au moins trois entrepreneurs chez soi pour se faire une idée des coûts de notre projet. « L’erreur numéro un est de choisir uniquement un prix. Il y a le prix du marché et les entrepreneurs ne font pas 100 % du profit. Si vous avez une estimation qui est 50 % moins cher que le prix du marché, il y a quelque chose qui ne fonctionne pas. » 

Faire des vérifications

Quand vient le temps de choisir son entrepreneur, il y a de nombreux aspects à considérer. Comme l’explique M. Périgny, « il faut s’assurer que l’entrepreneur existe d’un point de vue légal. On peut faire cette vérification auprès du registraire des entreprises. Il faut aussi être certain qu’il détient une licence émise par la Régie du bâtiment du Québec (RBQ) et qu’elle a bien été dispensée en son nom. »

Autre chose importante à vérifier : les assurances. « Il faut être certain que l’entrepreneur est bel et bien assuré, selon M. Périgny, car si jamais il causait des dommages pendant les travaux, que ce soit un feu ou s’il brisait quelque chose, il faut qu’il ait les assurances nécessaires pour couvrir les dégâts. »

Un autre élément fondamental, c’est de s’assurer de la stabilité financière de l’entreprise. Comme il s’agit d’un sujet délicat et que nous n’avons pas accès aux états financiers de l’entreprise, il est possible de contacter gratuitement le service de Réno-Assistance et d’avoir accès à leur indice de confiance concernant l’entrepreneur. Cela peut donner une meilleure idée de la solvabilité de l’entreprise qu’on souhaite engager.

Se renseigner sur la satisfaction des autres clients

Comme l’explique le président de Réno-Assistance, il ne faut pas être gêné d’exiger de son entrepreneur des références afin d’avoir une meilleure idée de son travail. « Il faut en appeler suffisamment pour avoir l’heure juste. C’est encore mieux si on peut se rendre sur les lieux pour visiter un chantier ou pour voir les rénovations qui ont été réalisées. »

Étant donné que des rénovations engagent des sommes importantes, il faut s’assurer que l’entrepreneur est fiable. C’est donc une bonne idée de vérifier s’il a fait l’objet de poursuites ou de condamnations pour des travaux mal réalisés ou non complétés. L’information est disponible sur le site de la Société québécoise d’information juridique (SOQUIJ). 

Prendre certaines précautions

Selon M. Périgny, il faut aussi minimiser l’avance que l’on donne à l’entrepreneur. « On devrait payer en fonction de l’avancement des travaux. Si on est rendu à 25 % des rénovations, on devrait avoir déboursé 25 % du montant total. » On peut aussi inclure une clause concernant la durée des travaux dans le contrat et une pénalité financière si la compagnie ne la respecte pas.

Lire aussi Rénovations: du rêve au cauchemar

À la une

Bourse: Wall Street ouvre dispersée pour terminer une mauvaise semaine

Mis à jour il y a 30 minutes | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de Toronto a ouvert en hausse.

Ottawa forcera les banques à identifier clairement les remises sur le carbone

Les premiers dépôts de remise en 2022 étaient étiquetés de manière très générique.

Technologistes médicaux: une pénurie silencieuse qui crée des retards dans le réseau

Il y a 53 minutes | La Presse Canadienne

Chaque année, 208 millions d’échantillons sont traités dans les laboratoires du réseau de la santé au Québec.