Dix jolies poches pour Montréal

Publié le 06/09/2016 à 15:26

Dix jolies poches pour Montréal

Publié le 06/09/2016 à 15:26

Par Matthieu Charest

[l'artiste King Melrose, image tirée de la vidéo publicitaire]

Un peu à l’instar de la célèbre campagne «I AM Canadian» de Molson, les PME Poches & Fils, Potloc et KOZE ont lancé aujourd’hui leur hymne à Montréal. L’objectif est triple: propulser une nouvelle ligne de produits vestimentaires, encourager le commerce local, et pourquoi pas, célébrer la métropole.

Il s’agit d’abord de faire connaître les dix nouvelles poches proposées par Poches & Fils, réputée pour ses poches drôles et colorées. La PME propose une gamme de produits toute simple, mais efficace. Elle vend en ligne des t-shirts, camisoles ou chandails en lignes ornés de la poche de votre choix. Il y en a une cinquantaine. Les trois cofondateurs de la PME sont d'ailleurs passés à l'émission Dans l'oeil du dragon, à la SRC, où ils ont obtenu 100 000$ de financement.

Les petites nouvelles représentent chacune un arrondissement ou un secteur de Montréal. Le Plateau, le Village, Hochelaga-Maisonneuve, Villeray, etc.

«En travaillant sur ce projet, j’ai vraiment été surpris de constater à quel point les gens sont fiers de leur quartier, lance Vincent Chabot, producteur et cofondateur de KOZE, l’agence responsable de la campagne publicitaire. Il y a un espèce de ‘buzz’ en ce moment autour de ça. Je pense que les gens vont embarquer. Surtout que le 375e anniversaire de Montréal approche.»

Nouveau capitalisme

Pour chaque poche vendue, trois dollars serviront à constituer une bourse pour un nouveau commerce de proximité. L’objectif est d’amasser 10 000$. Ainsi, chaque personne qui a une idée de commerce peut s’inscrire en ligne sur le site de Potloc (jusqu’au 1er décembre prochain) et tenter de remporter la somme.

L’idée derrière Potloc est de mettre en commun les besoins des citoyens pour des commerces de proximité et de tester les idées d’entreprises auprès de clients potentiels. Un joyeux mélange entre étude de marché et plateforme de rencontres à la Tinder, ou plutôt de réseautage, à la LinkedIn.

Pour ce qui est de la structure de financement du projet, et de répartition des profits potentiels, «plusieurs intervenants se sont négocié un pourcentage sur les poches vendues, explique M. Chabot. Nous savions dès le départ que notre récompense ne serait pas nécessairement monétaire, mais que nous gagnerions sûrement en visibilité. Nous sommes une petite agence, et en pub, la compétition est féroce».

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