M. Perecowicz, qui arpente les rues de la métropole depuis 43 ans, a, bien en vue sur son tableau de bord, des photos de membres de sa famille, des objets religieux, des drapeaux du Canada et d'Israël, ainsi qu'un coquelicot du Jour du souvenir.
Il dit n'avoir jamais eu de plaintes de la part de clients, mais a reçu six contraventions du Bureau du taxi totalisant 1400 $.
Le Bureau du taxi veut qu'il retire ces objets de son véhicule afin de respecter la section 98 du règlement de la Ville sur le taxi qui dit qu'il ne doit pas y avoir d'objets ou d'inscriptions dans un taxi qui ne sont pas requis pour que le véhicule puisse être en service.
Le chauffeur, qui n'a pas d'avocat et qui se représente lui-même, a décidé de contester ces contraventions. Il fera valoir la semaine prochaine devant la cour municipale que les autorités violent ses droits garantis par la Charte des droits et libertés.
Arieh Perecowicz a également déposé une plainte à la Commission des droits de la personne du Québec.