FINALISTE, MOYENNE ENTREPRISE — L’entrepreneuriat créatif s’est imposé naturellement à Anne-Marie Chagnon, qui a grandi entre une mère maquilleuse de cinéma et un père fondateur d’une entreprise de machines industrielles. C’est lors de ses études qu’elle commence à fabriquer et à vendre des bijoux.
Près de 25 ans plus tard, la créatrice emploie une quarantaine de personnes. Distribuées dans 600 boutiques partout dans le monde, ses créations, dont elle continue à sculpter elle-même les pièces, ont tapé dans l’œil d’Iris Apfel. Cette icône de la mode les a sélectionnées pour les intégrer aux œuvres vendues au Peabody Essex Museum, dans le Massachusetts.
Dans quelle situation estimez-vous que la confiance en soi est essentielle pour réussir en affaires ?
Le jugement est très fort en création. Croire en ce que je fais, imaginer des bijoux dont je suis fière tout en restant authentique et branchée sur mes instincts m’évite d’être trop abattue lorsqu’une collection rencontre moins de succès.
Comment avez-vous développé votre confiance en vous ?
J’ai dû travailler pour acquérir la confiance en moi, car enfant, j’étais plus corpulente que les autres. À un moment donné, je me suis dit : « tant pis, c’est ainsi que je suis ». Très jeune, je me suis donc forgé l’idée d’une beauté qui sort des normes. Je revendique ce droit à la différence à travers mes bijoux, qui sont parfaitement imparfaits. Eux aussi m’ont aidée, car en porter demande de la confiance en soi, mais en donne également.
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