Si vous avez choisi de placer une partie de vos liquidités à l’étranger, prenez garde de le faire dans les règles de l’art.
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« Il existe beaucoup de règles qui s’appliquent et elles sont souvent méconnues. Par exemple, omettre de produire la déclaration exigée par les autorités fiscales pour les placements à l’étranger peut entraîner des pénalités », rappelle Daniel Fortin, associé au sein des services fiscaux chez PwC.
En plus du risque généré par le taux de change, le montant des taxes diffère en fonction du statut du détenteur selon qu’il s’agit d’un individu ou d’une société.
« Il existe aussi des mécanismes de crédits d’impôt à l’étranger, mais qui sont dans certains cas difficiles à récupérer. Il faut en effet que les sommes soient reportées à la bonne ligne dans la déclaration de revenus. Cela ajoute donc une complexité supplémentaire, car il est très facile de commettre des erreurs », estime M. Fortin.
Enfin, il ne faut pas oublier que les pays qui offrent généralement un meilleur rendement sont aussi souvent les plus à risques.
« Dans certaines zones de la planète, il est plus difficile de faire sortir l’argent du pays, et il faut également prévoir des retenues d’impôts sur ces sommes », rappelle M. Fortin.
Son conseil : s’assurer de bien comprendre les offres de placement faites à l’étranger et d’avoir en sa possession tous les documents nécessaires pour défendre sa position auprès des autorités fiscales, le cas échéant.
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