Financement disponible pour la construction de logements abordables

Publié le 03/04/2019 à 11:10

Par SCHL

Dans le groupe de gauche à droite sont : Régis Labeaume, Maire de Québec L’honorable Jean-Yves Duclos, Ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social Andrée Laforest, Ministre des Affaires municipales et de l’Habitation du Quebec Yves Lamothe, résident Georges Amyot, Président du conseil d’administration Lauberivière Guylaine Marcoux, Présidente-directrice générale de la Société d'habitation du Québec (SHQ) Nathalie Demers, SCHL

Plus de 149 citoyens du quartier St-Roch à Québec auront bientôt accès à des logements grâce à un nouveau programme gouvernemental visant à s’assurer que tous les Canadiens puissent se loger adéquatement.

Voilà un exemple parmi d’autres qui montre que le Fonds national de co-investissement pour le logement (FNCL) fait une réelle différence dans la vie des citoyens de tout le pays.

Le gouvernement fédéral consacre à ce programme 13,2 milliards de dollars par l’entremise de la Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL), une société de la Couronne qui aide les Canadiens à répondre à leurs besoins en matière de logement.

Le projet du quartier St-Roch a pour nom la Maison de Lauberivière, un immeuble d’une superficie de 10 000 mètres carrés comptant sept étages, 131 chambres pour itinérants et 18 logements de transition pour héberger des personnes ayant des problèmes de santé mentale. La Maison Lauberivière existe depuis 1983 et le nouvel immeuble comptera des espaces communautaires et des bureaux de service grâce à une contribution de près de 4,4 millions de dollars du Fonds de co-investissement.

« Le logement est un vecteur de rétablissement très important, » dit Réjean Boilard, chargé de projet chez Action-Habitation de Québec. « Avec la nouvelle Maison Lauberivière, nous allons non seulement pouvoir offrir plus de lits, mais aussi pouvoir rejoindre plus de gens et les diriger vers les bons services. »

L’immeuble, dont la construction doit être terminée en janvier 2021, offrira des espaces mieux adaptés et plus sécuritaires aux employés et bénévoles, qui pourront ainsi offrir des services de soutien communautaire plus efficaces.

« Il y a un réel besoin de logement dans la région, » dit Éric Boulay, directeur général de Maison Lauberivière. « Sans l’apport du Fonds national de co-investissement pour le logement, qui est venu s’ajouter à celui de nos autres partenaires, il aurait été impossible de réaliser le projet. »

Le Fonds de co-investissement fait partie de la Stratégie nationale sur le logement (SNL) de la SCHL, un plan d’investissement de 40 milliards de dollars sur 10 ans qui a pour but de réduire de moitié le problème de l’itinérance chronique, de répondre aux besoins en logement de 530 000 familles, d’investir dans la construction de 100 000 unités d’habitation abordables et de rénover quelque 300 000 unités existantes. Le plan vise à aider les Canadiens qui ont des besoins pressants en matière de logement, notamment les femmes et enfants qui doivent fuir la violence conjugale, les personnes handicapées, les autochtones, les aînés, les anciens combattants et les personnes ayant des problèmes de santé mentale ou de dépendance.

« Le FNCL est un élément important de la Stratégie nationale sur le logement », souligne Charlie MacArthur, premier vice-président aux Activités régionales, et Aide au logement à la SCHL.

Le Fonds de co-investissement offre des prêts et subventions aux gouvernements provinciaux et territoriaux, aux municipalités et aux organismes sans but lucratif pour la construction et la rénovation de logements abordables. Pour aider à réaliser ces investissements, des terrains et immeubles fédéraux excédentaires d’une valeur pouvant atteindre 200 millions de dollars seront mis à la disposition des fournisseurs de logements abordables à coût faible ou nul.

L’objectif est d’aider les populations vulnérables et les familles qui travaillent, mais ont de faibles revenus à briser le cycle de la pauvreté, a expliqué Charlie MacArthur. Être propriétaire de son logement permet aux gens d’être plus indépendants, de payer leur hypothèque ou leur loyer et de jouer un rôle actif dans la communauté.

M. MacArhur souligne également qu’une partie des fonds sont remis sous forme de subventions ou de prêts non remboursables et qu’environ la moitié des fonds investis le sont dans de nouvelles constructions.

« Nous faisons preuve de souplesse selon la nature du projet », poursuit M. MacArthur.

D’autres exemples de projets financés par le Fonds de co-investissement :
• Un engagement financier du gouvernement fédéral dans trois projets d’une valeur totale de 27,6 millions de dollars, dont plus de 12,8 millions de dollars pour la construction de 78 unités d’habitation dans le projet Première Porte du quartier Ahuntsic-Cartierville à Montréal. Ce projet de la Société de Gestion Querbes permettra de loger 78 familles et personnes, dont de nouveaux résidents, et d’offrir à ces derniers des services d’intégration.
• À Rivière-Rouge, au Québec, un projet permettra de créer des unités d’habitation pour 38 aînés vivant seuls. L’immeuble, fruit d’un partenariat entre la SCHL, la province de Québec, la ville de Rivière-Rouge et l’organisme sans but lucratif Appartements du quartier Rivière-Rouge, permettra des économies d’énergie et une réduction des gaz à effet de serre de 26 % par rapport au Code national de l’énergie pour les bâtiments – Canada 2015. De plus, toutes les unités seront construites selon le modèle de la construction universelle.

M. MacArthur souligne que bien que le financement de la SNL se fera sur une période de 10 ans, la stratégie d’ensemble vise à assurer la bonne santé à long terme du parc de logements abordables au Canada. Cela comprend des périodes d’amortissement plus longues qui pourraient même se prolonger au-delà de la période couverte par la SNL. Par exemple, les prêts consentis par le Fonds de co-investissement pour la rénovation de logements peuvent s’étendre sur une période aussi longue que 40 ans et ceux consentis pour de nouvelles constructions peuvent être amortis sur plus de 50 ans.

Les organismes sans but lucratif, les provinces et territoires et même les entreprises privées peuvent regrouper leurs ressources pour réaliser des projets de plus grande envergure que s’ils travaillaient chacun de leur côté.

Charlie MacArthur fait remarquer que le Fonds de co-investissement est un élément clé du plan d’ensemble de la SNL. On espère que les investissements à hauteur de plus de 13 milliards de dollars du Fonds attireront des investissements additionnels des provinces, territoires et municipalités, de même que des organismes sans but lucratif et des entreprises privées de partout au pays.

« Nous voulons aider à construire un parc de logements abordables durable et qui pourra servir aux familles des prochaines générations, dit-il. Et les partenariats sont absolument essentiels si nous voulons combler les besoins d’un demi-million de Canadiens en matière de logement. »

« Notre but, poursuit-il, est de bâtir des communautés où les familles peuvent prospérer. Nous le faisons pour les personnes et pour les aider à avoir une vie meilleure. »

Pour en savoir plus sur le Fonds national de co-investissement pour le logement visitez www.schl-snl.ca ou consultez un spécialiste en logement abordable de la SCHL.

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