Cap sur la relance : une action concertée et durable sur le continent africain

Publié le 13/12/2021 à 00:01

En perturbant les échanges économiques et les grandes chaînes d’approvisionnement, la pandémie de COVID-19 a rappelé aux États l’importance de diversifier leurs marchés. Déterminé à assurer la croissance des exportations et à limiter les effets du protectionnisme, le gouvernement du Québec poursuit ses efforts pour aider les entreprises québécoises à ouvrir de nouvelles routes commerciales.

Parmi les nouveaux marchés émergents prometteurs, l’Afrique occupe une place de choix, alors que près du quart de ses états affichent une croissance de leur PIB supérieure à 5 % depuis 2018.

C’est pour concrétiser les ambitions économiques du Québec sur le continent africain que la vice-première ministre du Québec, ministre de la Sécurité publique, ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale et ministre des Relations internationales et de la Francophonie suppléante, Geneviève Guilbeault, dévoilait, le 8 décembre dernier, la Stratégie territoriale pour l’Afrique sur le thème Cap sur la relance : une action concertée et durable sur le continent africain.

Cette stratégie compte plusieurs mesures pour positionner le Québec et soutenir les entreprises québécoises dans l’internationalisation de leurs activités vers l’Afrique, notamment :

  • de nouvelles solutions financières grâce à la création d’un capital de 50 M$ sur cinq ans sous la responsabilité d’Investissement Québec International;

  • une veille stratégique renforcée pour mieux cibler les occasions d’affaires;

  • un accompagnement accru des entreprises sur les nouveaux marchés en Afrique.

« Plusieurs pays africains lancent de vastes projets de relance au cœur desquels la construction, la modernisation des infrastructures, les transports et les télécommunications occupent une place de choix. Le développement accéléré des villes africaines et l’explosion de la classe moyenne engendreront aussi de nombreux besoins, notamment en matière d’éducation, de capacités institutionnelles, d’infrastructures et de services ainsi que d’ingénierie, pour lesquels le Québec dispose d’une expertise reconnue », explique Sylvie Barcelo, sous-ministre au ministère des Relations internationales et de la Francophonie.

Les trois représentations du Québec, situées à Dakar, à Abidjan et à Rabat, auront un rôle clé dans l’accompagnement des gens d’affaires dans leurs démarches et en vue de renforcer leurs relations de haut niveau avec les partenaires africains. Cela permettra aux entreprises québécoises d’élargir leurs réseaux de contacts, d’approfondir et de développer leur intelligence d’affaires propre aux marchés africains.

Les entreprises québécoises intéressées à s’investir en Afrique jouissent de plusieurs atouts :

  •  le partage de la langue française avec de nombreux pays de l’Afrique de l’Ouest et du Maghreb, qui favorise les relations de confiance et le transfert d’expertises;

  • l’appartenance du Québec à la Francophonie institutionnelle, qui offre une plateforme pour faire rayonner le savoir-faire québécois en plus de favoriser les activités de réseautage;

  • les diasporas africaines présentes au Québec, qui permettent le développement de partenariats.

« Pour les entreprises, les marchés africains offrent un potentiel d’affaires exponentiel puisque la concurrence y est moindre et qu’ils sont appelés à croître beaucoup plus vite que ceux des pays développés », conclut Mme Barcelo.

Pour en apprendre davantage, consultez la Stratégie territoriale pour l’Afrique

 

 

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