Villes intelligentes: Éclairer les rues grâce à l'énergie solaire

Offert par Les Affaires


Édition du 27 Septembre 2014

Villes intelligentes: Éclairer les rues grâce à l'énergie solaire

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Édition du 27 Septembre 2014

« Nous ferons nos classes au Québec, mais éventuellement, nous allons offrir nos produits dans le reste du Canada et aux États-Unis », indique Julien Provencher, de Lekla. [Photo: Stéphane Lemire]

Julien Provencher, directeur général de Lekla, est persuadé que d'ici trois ans toutes les municipalités auront fait le saut à l'éclairage de type diode électroluminescente (DEL). Le hic, c'est que les G.E. et Philips de ce monde tentent eux aussi de percer ce marché en plein essor.

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Mais cela n'intimide pas la start-up de Sherbrooke, qui veut devenir le leader nord-américain de l'éclairage DEL auprès des industries et des municipalités. Lekla compte sur deux produits pour percer : un filtre interférentiel pour luminaires et un système d'éclairage solaire à batterie, tous deux en instance de brevet. Autre atout : un propriétaire bien nanti en la personne de Patrick Fontaine, le petit-fils de Joseph-Armand Bombardier.

Un marché primaire

Peu de gens connaissent les effets nocifs de l'éclairage à la DEL, soit la prédominance de bleu que l'on retrouve dans cette lumière et qui nuit à la santé des animaux et des insectes, en plus d'engendrer de la pollution lumineuse, souligne Julien Provencher. «Nous avons créé un filtre pour masquer le bleu, dont le rendu, avec sa lumière blanche, est intéressant. Les autres technologies existantes produisaient une lumière très orangée. C'est un marché encore primaire, mais la Ville de Sherbrooke y songe ; et dans la région de l'observatoire du Mont-Mégantic, un règlement a déjà été adopté pour contrer la pollution lumineuse», poursuit-il.

Le système de Lekla, lui, peut fournir 14 heures d'éclairage par nuit pendant quatre jours sans ensoleillement. Le stockage de l'énergie est assuré par des batteries enfouies dans le sol et est muni d'un système de levage. Les parcs de la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq), par exemple, pourraient y voir une solution de rechange intéressante, puisque les coûts de raccordement au réseau d'Hydro-Québec sont souvent trop importants pour de telles régions isolées, mentionne Julien Provencher.

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