bciti+, la ville intelligente clé en main

Offert par les affaires.com

Publié le 05/01/2022 à 15:34

bciti+, la ville intelligente clé en main

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Publié le 05/01/2022 à 15:34

Vivianne Gravel, présidente et fondatrice de l’entreprise B-CITI Solutions (Photo: courtoisie)

SPÉCIAL INNOVATION. Les municipalités petites et grandes du Québec se tournent lentement vers les outils de ville intelligente. De Notre-Dame-des-Neiges à Bromont, plusieurs utilisent la plateforme numérique bciti+ pour offrir une multitude de services tout en facilitant le dialogue avec leurs citoyens. Les Affaires s’est entretenu avec Vivianne Gravel, présidente et fondatrice de l’entreprise derrière cet outil, B-CITI Solutions.

Vivianne Gravel n’en est pas à ses premières armes en innovation numérique. L’entrepreneure a d’abord fondé LIPSO, spécialisée dans le développement d’applications mobiles. On lui doit notamment les premières cartes d’embarquement mobiles pour Air Canada, les avis d’urgence dans les universités et l’application pour payer son parcomètre à distance à Montréal.

« Quand les gens me parlaient de l’application pour les parcomètres, ils me disaient que c’était vraiment une belle invention, mais qu’ils devaient télécharger une autre application s’ils allaient à Québec. En les écoutant, j’ai senti qu’il y avait un besoin pour une application multivilles », raconte-t-elle.

Même si LIPSO a été acquis en 2010 par Transcontinental, l’idée a fait son chemin. Six ans plus tard, bciti+ a vu le jour. Ce « système nerveux central de la ville intelligente » permet aux citoyens d’accéder à l’ensemble des services en un seul endroit. Il a été développé en collaboration avec la Ville de Brossard, l’École de technologie supérieure, l’Institut de valorisation des données, pour ne nommer que quelques partenaires. 

 

Une seule plateforme

Les villes ont l’embarras du choix quand vient le temps d’utiliser ce système propulsé par l’intelligence artificielle. Elles peuvent s’en servir comme Percé, qui a opté pour la carte citoyenne numérique. Celle-ci donne notamment accès gratuitement au Parc de la rivière Émeraude et permet de se prévaloir d’une exemption à la redevance règlementaire. 

Les municipalités peuvent aussi utiliser bciti+ pour informer leur population en situation d’urgence, envoyer des avis sur le déneigement, vérifier la qualité de l’eau, permettre aux gens réserver un terrain de tennis ou de signaler un nid-de-poule.

« Les citoyens ont besoin d’accéder à une multitude de services dans plus d’une ville, rappelle Vivianne Gravel. Parfois en tant que résidents, parfois comme résidents secondaires ou simplement à titre de visiteurs. » Elle donne en exemple un habitant de Brossard, qui peut utiliser la plateforme numérique pour inscrire son enfant à un camp de jour près de chez lui, payer son parcomètre à Sherbrooke pendant qu’il travaille et bénéficier du stationnement gratuit à Magog les fins de semaine. 

En moyenne, plus de 60 % des habitants des municipalités qui l’offrent se servent de la plateforme bciti+. À Brossard, la première à s’être jointe au projet en 2016, le taux d’adhésion grimpe à 90 %.

 

Mettre en contact villes et citoyens

Pour la présidente de B-CITI Solutions, les villes n’ont plus le choix d’utiliser les données pour prendre de meilleures décisions. « Le portail mobile permet d’obtenir un grand nombre de données, qui sont interprétées par des algorithmes de calculs statistiques, d’intelligence d’affaires ou d’intelligence artificielle, souligne Vivianne Gravel. Celles-ci sont ensuite présentées dans le tableau de bord intelligent des villes. » 

La détentrice d’une maîtrise en droit insiste sur le fait que son équipe de 20 employés travaille avec des universités pour assurer la gestion éthique des données des villes. 

Pendant la pandémie, les municipalités ont saisi l’importance d’être connectées à leurs citoyens, selon elle. « Des villes ont dû gérer des inondations en plus de la COVID-19  ; ça prend absolument un système pour communiquer avec les résidents en cas d’urgence. Les circonstances ont accéléré la transition numérique, constate-t-elle. Et je pense qu’avec notre plateforme, on a une avance d’au moins trois ans à l’échelle mondiale. »

La crise sanitaire a en outre mis en lumière la possibilité d’offrir numériquement des services à ses citoyens. « Aujourd’hui, les gens sont habitués de montrer leur code de vaccination pour aller au restaurant par exemple. Ça démontre qu’ils sont prêts à utiliser ce genre d’outil », illustre-t-elle. 

La plateforme bciti+ coûte de 150 $ à 10 000 $ par mois aux municipalités, selon le nombre de citoyens et le nombre de services intégrés.

Une soixante de municipalités québécoises ont aujourd’hui recours à bciti+. « En 2020, Rogers nous a sélectionnés pour la revendre partout au Canada. On devrait annoncer en janvier prochain notre première ville à l’extérieur de la province », déclare Vivianne Gravel, qui se réjouit que sa plateforme permette d’étendre le concept de ville intelligente aux petites municipalités. Elle espère maintenant doubler son « parc » de villes au pays et au sud de la frontière.

 

Les municipalités petites et grandes du Québec se tournent lentement vers les outils de ville intelligente. De Notre-Dame-des-Neiges à Bromont, plusieurs utilisent la plateforme numérique bciti+ pour offrir une multitude de services tout en facilitant le dialogue avec leurs citoyens. Les Affaires s’est entretenu avec Vivianne Gravel, présidente et fondatrice de l’entreprise derrière cet outil, B-CITI Solutions.
Vivianne Gravel n’en est pas à ses premières armes en innovation numérique. L’entrepreneure a d’abord fondé LIPSO, spécialisée dans le développement d’applications mobiles. On lui doit notamment les premières cartes d’embarquement mobiles pour Air Canada, les avis d’urgence dans les universités et l’application pour payer son parcomètre à distance à Montréal.
« Quand les gens me parlaient de l’application pour les parcomètres, ils me disaient que c’était vraiment une belle invention, mais qu’ils devaient télécharger une autre application s’ils allaient à Québec. En les écoutant, j’ai senti qu’il y avait un besoin pour une application multivilles », raconte-t-elle.
Même si LIPSO a été acquis en 2010 par Transcontinental, l’idée a fait son chemin. Six ans plus tard, bciti+ a vu le jour. Ce « système nerveux central de la ville intelligente » permet aux citoyens d’accéder à l’ensemble des services en un seul endroit. Il a été développé en collaboration avec la Ville de Brossard, l’École de technologie supérieure, l’Institut de valorisation des données, pour ne nommer que quelques partenaires. 
Une seule plateforme
Les villes ont l’embarras du choix quand vient le temps d’utiliser ce système propulsé par l’intelligence artificielle. Elles peuvent s’en servir comme Percé, qui a opté pour la carte citoyenne numérique. Celle-ci donne notamment accès gratuitement au Parc de la rivière Émeraude et permet de se prévaloir d’une exemption à la redevance règlementaire. 
Les municipalités peuvent aussi utiliser bciti+ pour informer leur population en situation d’urgence, envoyer des avis sur le déneigement, vérifier la qualité de l’eau, permettre aux gens réserver un terrain de tennis ou de signaler un nid-de-poule.
« Les citoyens ont besoin d’accéder à une multitude de services dans plus d’une ville, rappelle Vivianne Gravel. Parfois en tant que résidents, parfois comme résidents secondaires ou simplement à titre de visiteurs. » Elle donne en exemple un habitant de Brossard, qui peut utiliser la plateforme numérique pour inscrire son enfant à un camp de jour près de chez lui, payer son parcomètre à Sherbrooke pendant qu’il travaille et bénéficier du stationnement gratuit à Magog les fins de semaine. 
En moyenne, plus de 60 % des habitants des municipalités qui l’offrent se servent de la plateforme bciti+. À Brossard, la première à s’être jointe au projet en 2016, le taux d’adhésion grimpe à 90 %.
Mettre en contact villes et citoyens
Pour la présidente de B-CITI Solutions, les villes n’ont plus le choix d’utiliser les données pour prendre de meilleures décisions. « Le portail mobile permet d’obtenir un grand nombre de données, qui sont interprétées par des algorithmes de calculs statistiques, d’intelligence d’affaires ou d’intelligence artificielle, souligne Vivianne Gravel. Celles-ci sont ensuite présentées dans le tableau de bord intelligent des villes. » 
La détentrice d’une maîtrise en droit insiste sur le fait que son équipe de 20 employés travaille avec des universités pour assurer la gestion éthique des données des villes. 
Pendant la pandémie, les municipalités ont saisi l’importance d’être connectées à leurs citoyens, selon elle. « Des villes ont dû gérer des inondations en plus de la COVID-19  ; ça prend absolument un système pour communiquer avec les résidents en cas d’urgence. Les circonstances ont accéléré la transition numérique, constate-t-elle. Et je pense qu’avec notre plateforme, on a une avance d’au moins trois ans à l’échelle mondiale. »
La crise sanitaire a en outre mis en lumière la possibilité d’offrir numériquement des services à ses citoyens. « Aujourd’hui, les gens sont habitués de montrer leur code de vaccination pour aller au restaurant par exemple. Ça démontre qu’ils sont prêts à utiliser ce genre d’outil », illustre-t-elle. 
La plateforme bciti+ coûte de 150 $ à 10 000 $ par mois aux municipalités, selon le nombre de citoyens et le nombre de services intégrés.
Une soixante de municipalités québécoises ont aujourd’hui recours à bciti+. « En 2020, Rogers nous a sélectionnés pour la revendre partout au Canada. On devrait annoncer en janvier prochain notre première ville à l’extérieur de la province », déclare Vivianne Gravel, qui se réjouit que sa plateforme permette d’étendre le concept de ville intelligente aux petites municipalités. Elle espère maintenant doubler son « parc » de villes au pays et au sud de la frontière.

 

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