Retraite progressive : bonnes intentions, petits résultats à la Banque Royale

Publié le 07/10/2010 à 13:43, mis à jour le 03/07/2012 à 09:22

Retraite progressive : bonnes intentions, petits résultats à la Banque Royale

Publié le 07/10/2010 à 13:43, mis à jour le 03/07/2012 à 09:22

Permettre aux employés les plus âgés de s'adonner au sport ou au bénévolat, de prendre soin d'eux, de s'occuper d'un parent malade ou des petits-enfants... C'est ce que la Banque Royale avait en tête en créant, il y a sept ans, son programme de retraite progressive.

Ce régime s'ajoutait à un éventail d'outils mis en place trois ans auparavant (télétravail, partage d'emploi, achat de vacances supplémentaires et congés sabbatiques), afin de donner plus de souplesse au personnel.

Malgré sa bonne volonté, la Banque Royale a accouché d'une souris, car le programme est très restrictif.

Pour y participer, l'employé doit compter au minimum 10 ans de service continu, travailler à temps plein au moment de faire sa demande et être âgé d'au moins 55 ans à la fin de la période de retraite progressive.

" Il doit aussi accepter de prendre sa retraite à la fin de cette période, la date étant déterminée d'avance selon des critères précis ", note Raymond Chouinard, porte-parole de l'institution.

En fait, la période de retraite progressive ne peut être inférieure à trois mois. Sa durée ne peut pas dépasser un mois par année de services. Ainsi, un employé qui a 30 années de service et qui fait une demande de retraite progressive à 61 ans prendra sa retraite au plus tard à 63 ans et demi. (61 ans + 30 mois).

Approbation officielle

Même en remplissant toutes ces conditions, l'employé doit encore obtenir l'approbation du service des ressources humaines. " À ce stade, on évaluera s'il est possible de remplacer l'employé, si du personnel suppléant avec des compétences équivalentes peut être trouvé ", explique M. Chouinard.

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