Beaucoup d'activité, mais peu d'embauche

Offert par Les Affaires


Édition du 04 Juin 2016

Beaucoup d'activité, mais peu d'embauche

Offert par Les Affaires


Édition du 04 Juin 2016

[Photo : iStock]

Pas de grands bouleversements dans le palmarès 2016 des plus grandes firmes juridiques actives au Québec préparé par Les Affaires. BCF Avocats d'affaires se hisse dans le top 5, malgré une diminution de 1 % de son effectif, tandis que McCarthy Tétrault glisse du 4e au 7e rang. Pour sa part, Miller Thomson se distingue avec une hausse de 20 % de son nombre d'employés, la plus importante du classement.

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Grâce au recrutement de 25 avocats, Miller Thomson passe de la 21e à la 14e place. «Nous avons recruté dans divers secteurs du droit des affaires relativement à notre stratégie visant à nous positionner comme un acteur important dans ce domaine, explique Bernard Blouin, associé directeur pour Montréal. Par exemple, six avocats du groupe droit de la construction de De Grandpré Chait se sont joints à notre cabinet. Notre équipe en droit bancaire compte aussi quatre avocats de plus.»

La firme a travaillé sur plusieurs transactions d'envergure, comme l'acquisition de Lise Watier par Marcelle, celle de Sid Lee par la japonaise Hakuhodo et l'investissement de la Caisse de dépôt et placement du Québec dans Moment Factory.

De son côté, Norton Rose Fulbright est en tête du classement pour la quatrième année consécutive, avec 620 employés au Québec. Bartha Maria Knoppers, une avocate renommée en matière d'éthique médicale et génétique, figure parmi ses belles prises de l'année. Professeure à l'Université McGill, elle se greffe à l'équipe sciences de la vie et soins de santé à titre de conseillère principale.

Des transactions marquantes

Norton Rose Fulbright a connu une «année Bombardier», selon son associé directeur à Montréal, Solomon Sananes. «Nous l'avons représentée pour la vente d'avions CSeries à Delta Air Lines, l'investissement de 1,3 milliard de dollars de la Caisse de dépôt et un financement. Nous travaillons avec Bombardier depuis les années 1960.»

La transaction de l'année pour Norton Rose demeure cependant l'achat de Rona par Lowe's. Le cabinet, qui représentait Rona, était aussi de la partie lors de la première tentative d'achat en 2012. «Notre défi maintenant est de trouver de nouveaux champions québécois pour grandir avec eux», dit M. Sananes.

Borden Ladner Gervais (8e) a connu elle aussi une année faste en transactions. «Nous avons réalisé plusieurs mandats dans le commerce de détail, l'alimentation et le capital d'investissement, des secteurs où nous sommes bien établis», souligne John Murphy, l'associé directeur du bureau de Montréal. Le cabinet a notamment représenté Bikini Village lors de son acquisition par La Vie en Rose. Il a aussi conseillé l'importateur de fruits et légumes Courchesne Larose lors de son acquisition de Dandrea Produce, une entreprise du New Jersey.

Parmi les recrutements notables, mentionnons celui d'Éloïse Gratton, auparavant chez McMillan. «C'est une chef de file en protection de la vie privée qui est souvent appelée à se prononcer sur ces questions et qui a écrit plusieurs ouvrages sur le sujet», signale M. Murphy.

En matière d'embauches, l'année a été tranquille pour Fasken Martineau (3e). Mais c'est tout le contraire en ce qui concerne les transactions majeures. Entre autres, le cabinet a représenté Investissement Québec lors de son investissement dans Bombardier, Agropur dans l'acquisition de certains actifs de Sobeys (356 M$), Vidéotron pour celle de Fibrenoire (125 M$) et St-Hubert lors de sa vente à Cara (537 M$).

Bébés et start-up

Fasken Martineau a aussi lancé son programme Cigogne, destiné à faciliter la conciliation travail-famille des avocats nouvellement parents et à favoriser la rétention des avocates. «Le droit va demeurer un domaine où l'on travaille fort, mais ce n'est pas incompatible avec l'arrivée d'un enfant», soutient Éric Bédard, associé directeur au Québec. Le programme comprend entre autres du mentorat par des collègues qui sont passés par là de même que le maintien du contact avec le bureau pendant le congé parental. «Ce qu'il faut éviter, c'est de marquer une rupture tellement forte que l'avocate, ou l'avocat, doit recommencer à zéro après son congé», dit M. Bédard.

Lavery (2e) a pour sa part créé un programme pour les entreprises en démarrage, Lavery Go inc., qui fonctionne sur sélection. «Nous choisissons des projets porteurs et nous les accompagnons pour qu'ils deviennent des entreprises à succès», indique Étienne Brassard, avocat responsable du programme. Les services (incorporation, convention entre actionnaires, enregistrement de marques de commerce, etc.) sont offerts à un prix forfaitaire avantageux et comprennent une banque d'heures destinées au conseil.

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