Gestionnaires aguerris recherchés

Publié le 01/12/2012 à 00:00, mis à jour le 29/11/2012 à 11:35

Gestionnaires aguerris recherchés

Publié le 01/12/2012 à 00:00, mis à jour le 29/11/2012 à 11:35

Par Claudine Hébert

L'amateurisme n'a pas sa place en philanthropie. Pour s'en apercevoir, il suffit de jeter un coup d'oeil au curriculum vitae des gestionnaires des organismes philanthropiques. Ce sont des ex-banquiers, des notaires, des comptables, des ingénieurs civils...

«La concurrence entre les organismes est de plus en plus vive, les donateurs sont de plus en plus exigeants, et tous les gestionnaires recherchés, quelle que soit la nature des causes pour lesquelles ils oeuvrent, doivent maîtriser les notions fiscales et testamentaires, sans oublier les nouvelles technologies pour tirer profit des médias sociaux. Bref, les nouveaux gestionnaires doivent avoir la fibre entrepreneuriale», rapporte Gil Desautels, vice-président principal chez KCI, une firme-conseil en philanthropie au Canada.

Le profil «vendeur» n'a plus sa place

Finie l'époque de la polyvalence globale avec le profil «vendeur». «Les organisations recherchent désormais des gestionnaires d'expérience», précise Steve Lévesque, membre du conseil d'administration de l'Association des professionnels en gestion philanthropique. Étant donné les importants revenus qu'elles ont à gérer, les organisations se doivent de recruter des gestionnaires compétents pour faire preuve d'éthique, de crédibilité et de bonne gouvernance.

La firme montréalaise Raymond Recherche de cadres est bien placée pour en témoigner. «La quête de gestionnaires aguerris au sein du milieu philanthropique a bondi depuis 15 ans. Le recrutement de cadres pour ce type d'organisations représentait à peine quelques poussières à la fin des années 1990. Aujourd'hui, cette activité génère plus de 25 % de notre chiffre d'affaires», souligne Alexandre Raymond, conseiller chez Raymond Recherche de cadres.

Parmi les récents clients de la firme, on note la Fondation HEC Montréal, la Fondation des maladies du coeur du Québec, la Fondation Paul Gérin-Lajoie, la Fondation du cancer du sein du Québec ainsi que la Fondation canadienne du rein.

Qui dit professionnalisation dit adaptation des salaires. En moyenne, un gestionnaire d'organisation philanthropique au Québec gagne de 50 000 à 200 000 $ par année. «Ce sont en général les dirigeants des fondations et ceux des organisations de collectes de fonds universitaires ou de celles relevant du domaine de la santé qui touchent les plus gros salaires», dit Gil Desautels.

Ces rémunérations, explique-t-il, sont de plus en plus liées à la performance globale des gestionnaires. Il n'existe pas de commissions, interdites par le code d'éthique, mais des primes d'au plus 10 % qui dépendent directement de la façon de gérer les bénévoles et de positionner l'organisation auprès des généreux donateurs, signale-t-il.

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