Les effets de l’effet A, à 50 jours du fil d’arrivée

Publié le 04/11/2015 à 12:20

Les effets de l’effet A, à 50 jours du fil d’arrivée

Publié le 04/11/2015 à 12:20

Propulsé par Isabelle Hudon, chef de la direction, Québec, de la Financière Sun Life, l’Effet A tente d’aider les femmes à avoir les moyens de leurs ambitions. À travers six projets, quelque 150 participantes ont 100 jours pour poser des gestes en ce sens. À 50 jours du fil d’arrivée, quels sont les résultats concrets de l’expérience? Trois participantes témoignent.

Assumer son leadership

Quand elle a appris l’existence de l’Effet A à Tout le monde en parle, Gabrielle Champagne s’est sentie immédiatement interpellée. Enfin, des femmes osaient clamer haut et fort que l’ambition n’est pas une tare, raconte celle qui a déjà été pointée du doigt à cause de cet aspect de sa personnalité.

La directrice générale de la Maison soutien aux aidants, un organisme communautaire de Granby, n’a donc pas hésité avant de s’inscrire au défi de Martine Turcotte, vice-présidente exécutive pour le Québec chez Bell, une des six leaders engagées dans le défi, dont le groupe réunit 14 femmes à la tête d’OBLN qui désirent maximiser leur réseautage. Un point crucial pour Gabrielle Champagne, alors qu’elle tente de créer des partenariats avec des entreprises, prêtes à épauler son organisme.

« L’effet A m’a fait allumer sur certaines attitudes que j’avais, par exemple dans mon langage non verbal. Je me suis observée et j’ai demandé l’avis de mon entourage », explique la directrice. Des conseils qu’elle a mis en pratique, lors d’une conférence. « Pendant 30 secondes, j’ai eu un doute. Puis, je me suis relevé la tête et j’ai foncé. » Gabrielle Champagne a finalement quitté l’une des dernières, plus riche de plusieurs contacts. « Maintenant, il me reste 50 jours pour trouver la façon de me présenter efficacement pour la séance de speed dating avec des entreprises, prévue à la fin de l’Effet A! »

Afficher ses couleurs

« Souvent, les femmes n’osent pas être proactives par peur d’échouer », affirme Joanna Lozowik, avocate chez Gowlings. La jeune femme sait de quoi elle parle. Elle a laissé passer un poste de bénévole dans un organisme, pensant manquer d’expérience. Mais la personne qui a relevé le défi en avait encore moins qu’elle. « Ça a été un déclic. »

C’est ce qui l’a incité à s’inscrire à l’Effet A et au défi de Joëlle Boisvert, associée directrice de Gowlings à Montréal, qui regroupe non seulement des avocates, mais aussi des architectes, des comptables, des relationnistes, etc. La trentaine de professionnelles tente d’identifier les freins à leur ambition et de trouver des solutions concrètes pour les surpasser. « Comme nous sommes à mi-parcours, nous sommes encore en réflexion. Mais j’ai réalisé que, peu importe le domaine dans lequel on travaille, nos réalités se ressemblent beaucoup. »

De plus, le projet lui a permis d’identifier un objectif clair pour propulser son ambition : faire rayonner son expertise, de se faire un nom dans son domaine. Et pour y arriver, Joanna Lozowik n’a pas hésité à en parler autour d’elle. Une tactique qui a porté fruit. « Je m’intéresse beaucoup à la question des recours collectifs et mon directeur de département m’a demandé de prendre la parole à ce sujet lors d’une conférence sur la gestion des risques. Je serai la seule avocate qui n’est pas associée à y participer. » En 2016, l’avocate aimerait s’impliquer dans des projets et proposer à son cabinet des initiatives mettant en valeur l’expertise des jeunes, et la sienne.

L’Effet domino

Jessica Hayes s’est toujours montrée plutôt discrète. Mais, le fait de participer à l’Effet A lui a donné envie de sortir de sa réserve. « Pendant nos rencontres, beaucoup de femmes nous livraient leur témoignage et je trouvais cela très inspirant. J’ai donc voulu faire profiter les autres de mon expérience », explique l’analyste aux renouvellements, garanties collectives à la Financière Sun Life. Jessica Hayes a donc entraîné dans son sillage collègues et amies. Aujourd’hui, elles sont un petit groupe à partager de l’information sur les grandes thématiques abordées par l’Effet A, comme le syndrome de l’imposteur, la gestion de l’échec, etc. « Et quand il y a une conférence téléphonique, on se réunit ensemble dans une salle pour l’écouter. »

Mieux : elle a aidé une amie à prendre conscience de sa valeur. Un enseignement en droite ligne avec la thématique de son groupe, mené par le président de la Financière Sun Life au Québec, Robert Dumas et qui vise, entre autres, à outiller les jeunes femmes pour qu’elles connaissent ce qu’elles valent et prennent les bonnes décisions financières. « Elle n’osait pas appliquer pour un poste parce qu’elle n’avait pas terminé son baccalauréat, alors qu’elle avait toute l’expérience requise », raconte Jessica Hayes. À force de discussion, son amie a réalisé qu’elle aimerait retourner aux études et s’est inscrite à un certificat. Ce qui a en inspiré une autre à faire de même, ajoute-t-elle. « Ça a vraiment eu un effet domino! »

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