L'Effet A : des gestes pour stimuler l'ambition féminine

Offert par Les Affaires


Édition du 31 Janvier 2015

L'Effet A : des gestes pour stimuler l'ambition féminine

Offert par Les Affaires


Édition du 31 Janvier 2015

Par Marie-Claude Morin

Isabelle Hudon en a assez de lire des études sur la place des femmes dans les hautes sphères. Il est temps, selon elle, de poser des gestes concrets pour changer les choses. D'où l'idée de l'Effet A, un projet lancé à la fin janvier.

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Le concept de cette initiative est fort simple: demander à cinq dirigeantes d'expérience de relever un défi de leur choix, leur donner 100 jours pour atteindre leur objectif et documenter leurs progrès sur un site Web (www.effet-a.com). Les projets qu'elles s'engagent à mettre sur pied (ou à amener plus loin) peuvent prendre différentes formes, tant qu'ils permettent à la fois d'aider la cause des femmes et de démontrer qu'il est possible, et même stimulant, de dépasser ses limites.

«Les femmes ont une grosse dose d'ambition, mais elles ont aussi une certaine timidité à l'afficher et à l'affirmer», dit la chef de la direction de la Financière Sun Life, Québec et vice-présidente principale Solutions clients de la Financière Sun Life Canada. Avec l'Effet A, Isabelle Hudon souhaite rendre légitime cette ambition et donner aux femmes le courage de se dépasser.

L'aspect «actions concrètes» du projet a permis de recruter des femmes d'envergure pour la première cohorte : Sophie Brochu (pdg de Gaz Métro), Marie-Josée Lamothe (directrice générale, stratégie de marques chez Google Canada), Isabelle Marcoux (présidente du conseil de Transcontinental) et Kim Thomassin (associée directrice de McCarthy Tétrault), en plus d'Isabelle Hudon elle-même. «L'objectif est d'amener les femmes à afficher leur ambition, à la vivre et à l'utiliser pour propulser leur carrière», explique Isabelle Marcoux.

Au-delà de leur volonté d'inspirer d'autres femmes, ces dirigeantes ultra-sollicitées ont accepté de participer à l'Effet A car elles espèrent que les projets qu'elles y développeront seront copiés par d'autres et que l'initiative durera (la deuxième cohorte, déjà en recrutement, devrait prendre son envol à l'automne).

«Je crois profondément que nous lançons un mouvement», dit Sophie Brochu. Autrement, elle ne serait pas là, laisse-t-elle entendre.

Marie-Josée Lamothe abonde dans le même sens et parle elle aussi d'un effet «multiplicateur, contagieux». Pour y arriver, précise Isabelle Marcoux, il faut faire comprendre aux femmes - et aux hommes - que les changements découlent souvent d'actions relativement simples et peu coûteuses. «It's not rocket science !» Évidemment, de tels projets requièrent beaucoup d'énergie et d'investissement de soi, reconnaît Sophie Brochu, «mais c'est accessible».

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