Locordia Communications veut concurrencer Google

Offert par Les Affaires

Publié le 29/07/2014 à 14:59

Locordia Communications veut concurrencer Google

Offert par Les Affaires

Publié le 29/07/2014 à 14:59

Par Céline Gobert

Avec l'approche multilingue et divisée par domaine que propose son outil Wordscope, Locordia Communications veut concurrencer deux gros joueurs : l'outil de traduction en ligne Linguee et le moteur de recherche Google.
L'équipe d'ingénieurs de Locordia Research, basée en Europe, a travaillé presque 4 ans sur le moteur de recherche Wordscope, doté de 600 à 800 millions de mots. L'entreprise Locardia Communications, créée en 2006, qui possède des bureaux à Bruxelles, Los Angeles et Montréal, utilise cet outil depuis deux ans déjà dans ses projets de traduction.
« La grande différence avec Google, c'est l'approche multilingue, explique le vice-président, François Tardif. Pour un langagier, c'est une mine d'or. »
Résultat : lorsque l'on effectue une recherche dans une langue (l'anglais par exemple), l'information cherchée peut apparaître dans une autre langue (l'espagnol), ce qui le différencie de Google, qui ne répond que dans la langue dans laquelle la recherche a été effectuée.
« Que ce soit pour apprendre une langue ou pour traduire une expression, Google est moins intéressant que Wordscope. Google indexe absolument tout en terme de contenu – ce qui pousse à filtrer beaucoup de résultats pour parvenir à la bonne information. Wordscope, lui, privilégie des sites sources de qualité en excluant d'emblée les blogues et les forums », explique François Tardif, qui s’apprête à présenter le produit aux Montréalais après une série de conférences à Berne, Bruxelles, Genève et Strasbourg.

Un accès par domaine
Autre innovation : Wordscope se divise par domaine, ce qui le différencie de l'outil en ligne Linguee qui n'offre pas de moteur de recherche ou de traduction, adapté au secteur d'activité.
Ainsi, Wordscope Legal a indexé tous les débats parlementaires et les lois, ainsi que les sites généraux des administrations gouvernementales afin de satisfaire sa clientèle d'avocats, de juristes et autres professionnels du droit.
Wordscope Health, quant à lui, regroupe des sites d'agences de médicaments, celui d'une grande organisation mondiale de la santé, certaines sociétés pharmaceutiques et des ministères de la santé multilingues (Canada, Suisse).
Wordscope privilégie la terminologie contextuelle. Ainsi, quand on cherche le mot cancer dans Wordscope Health, on ne se retrouve pas avec les prévisions astrologiques de la journée ! L’outil peut indexer du contenu tant privé que public. Les entreprises et les organisations peuvent y avoir accès via un portail sécurisé.  Pour la suite, Locordia Communications, qui compte 350 clients, vise développer trois types de clientèles : le grand public, qui effectue des recherches générales, les utilisateurs linguistiques tels les traducteurs, les réviseurs, les rédacteurs, et les professions libérales (médecins, avocats) qui y trouveront un accès précis à un domaine.
« Nous sommes en train d'évaluer les modèles commerciaux possibles : une gratuité de Wordscope visant à se faire connaître et concurrencer Linguee, un démarchage commercial par couche en proposant un abonnement, ou encore une version personnalisable où le client nous mandate pour que l'on crée son produit », indique François Tardif.
L'entreprise, qui propose déjà deux versions de Wordscope pour tablettes et téléphones intelligents, a de nombreux projets en tête : un Wordscope Finances, un Wordscope Environnement  ou encore un Wordscope Sciences et technologies.

 

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