Un nouveau centre d'expertise sur l'aluminium

Offert par Les Affaires


Édition du 21 Mai 2016

Un nouveau centre d'expertise sur l'aluminium

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Édition du 21 Mai 2016

AluQuébec oeuvre au développement du Centre d'expertise sur l'aluminium (CeAl), une initiative découlant de la récente Stratégie québécoise de développement de l'aluminium.

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«Nous voulons nous inspirer du modèle du Centre d'expertise sur la construction commerciale en bois, Cecobois, afin de mettre sur pied un centre qui deviendra une sorte de guichet unique dans l'industrie, dit Jean-Luc Trahan, pdg d'AluQuébec. Sa mission sera de renseigner les professionnels sur tous les aspects de l'utilisation de l'aluminium, tant réglementaires que techniques.»

Le nouveau centre, qui doit être mis sur pied d'ici la fin de l'année, facilitera la tâche à un ingénieur, un designer ou toute autre personne envisageant l'utilisation de l'aluminium dans un produit. Le CeAl sera en mesure de répondre aux questions sur les normes, les codes de construction, les avantages et les possibilités d'utilisation de ce matériau, de même que les technologies et les outils de conception.

«Dans le cas où l'information recherchée n'existerait pas encore, le CeAl sera en mesure de diriger le demandeur vers une ressource capable d'effectuer des travaux de recherche pour produire cette information, ou encore de mandater directement quelqu'un pour mener ces travaux», précise Jean-Luc Trahan. AluQuébec dispose d'un financement de 600 000 $, de 2015 à 2018, pour réaliser ce projet.

Changer les habitudes

Mettre l'information à la disposition de tous est un exercice crucial dans les efforts de promotion de l'aluminium, un matériau souvent moins connu que d'autres qui lui font concurrence.

«Au Québec, les ingénieurs sont surtout formés pour travailler avec l'acier et le béton, reconnaît le pdg d'AluQuébec. Pour les intéresser à l'aluminium, il faut leur montrer ce que l'on peut faire avec, faire connaître ses avantages et démystifier ses particularités.»

Il ne s'agit pas tant de mener une concurrence féroce aux autres métaux que de s'assurer d'avoir «le bon métal au bon endroit», pour reprendre les mots du pdg. Ce dernier rappelle que l'aluminium est très polyvalent. On le retrouve notamment dans trois catégories de produits, soit le transport, les infrastructures et le bâtiment, ainsi que les emballages (pensons aux capsules Nespresso ou aux pellicules d'aluminium couvrant les pots de yaourt, par exemple).

Le futur CeAl jouera un rôle clé pour atteindre l'objectif ambitieux de la stratégie québécoise, qui est de doubler la valeur des livraisons de produits transformés en aluminium en 10 ans.

Pour y arriver, il faudra faire changer quelques habitudes. Par exemple, lorsque les municipalités construisent des ponts et des passerelles, elles ont tout naturellement tendance à se tourner vers le béton et l'acier. En collaboration avec les ministères québécois des Transports et des Affaires municipales, AluQuébec entend leur présenter les avantages de l'aluminium. Même chose du côté du transport, notamment en ce qui a trait aux projets de transport électrique envisagés au Québec. «Il faut faire connaître les avantages du matériau, notamment le coût total de possession, souvent plus bas que l'acier malgré un coût initial qui peut être plus élevé, note M. Trahan. En ce sens, le règne tous azimuts de la règle du plus bas soumissionnaire a nui à l'adoption de l'aluminium. Il faut aussi faire connaître les utilisations novatrices de l'aluminium. Le rôle du CeAl sera crucial pour diffuser ces informations.»

La Stratégie québécoise de développement de l’aluminium vise à doubler la valeur des livraisons de produits transformés en aluminium en 10 ans, pour la faire passer à 11 milliards de dollars.
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