Les soins pour hommes Rituels acquis par la Maison Simons

Publié le 20/07/2018 à 11:16

Les soins pour hommes Rituels acquis par la Maison Simons

Publié le 20/07/2018 à 11:16

Voilà la nouvelle la plus importante de «la courte-mais-mouvementée-et-ô-combien-agréable histoire» de Rituels, explique le fondateur Michael Carpentier. La Maison Simons améliore son offre pour la clientèle masculine et annonce l'acquisition de l'entreprise de Québec.

Cette entreprise fondée en 2011 est spécialisée dans la vente de produits et d'accessoires de rasage et de soins personnels pour hommes. Elle a débuté comme boutique en ligne et possède maintenant un pied-à-terre dans le quartier Petit Champlain, à Québec. Son président et fondateur, Michael Carpentier, continuera d'administrer la marque au sein de l'équipe Simons.

«LA Maison Simons, réputée pour son service à la clientèle imbattable et son amour des arts, a choisi de faire de Rituels sa toute première acquisition d'entreprise en 178 ans d'histoire», se réjouit Michael Carpentier dans un blogue posté sur le site de sa marque.

L'arrivée des savons, shampoings, huiles et crèmes à barbe distribués par Rituels se fera de façon graduelle au cours des prochains mois chez Simons, en boutique et en ligne.

Dans un communiqué, le PDG Peter Simons a souligné que Rituels avait le même souci du détail que Simons dans la sélection des produits offerts à ses clients. Selon lui, les deux entreprises s'adressent à des segments de marchés similaires, mais sous deux angles parfaitement complémentaires.

Pour sa part, Michael Carpentier estime que le partenariat va permettre à la marque Rituels de grandir plus rapidement que jamais en ayant accès à une clientèle nouvelle, auparavant inaccessible.

Simons compte 15 magasins. Neuf d'entre eux sont situés au Québec. Il en existe trois en Alberta, un en Colombie-Britannique et deux en Ontario.

Le consultant numérique devenu commerçant irrévérencieux

Le commerce de détail n’est pas une sinécure. Pourquoi se lancer là-dedans ? «Je faisais du marketing numérique depuis longtemps et j’avais fait le tour du jardin, explique Michael Carpentier. J’avais envie de passer de consultant à bâtisseur d’une entreprise de commerce de détail.»

Ce faisant, il a gagné un respect immense pour les entrepreneurs de ce domaine. «C’est une méchante galère», admet-il d’emblée. Si sa connaissance du commerce en ligne l’a aidé à connaître du succès avec les ventes numériques, sa relative ignorance des boutiques physiques a été une bénédiction. Elle lui a permis de faire fi des convenances.

Par exemple, on ne retrouve dans la boutique qu’un exemplaire de chaque produit sur une tablette, ce qui lui donne un peu l’air d’un musée ou d’une galerie.

 

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