Un MBA pour s'outiller dans l'entreprise familiale


Édition du 24 Août 2019

Un MBA pour s'outiller dans l'entreprise familiale


Édition du 24 Août 2019

« Je ne veux pas faire partie de l’entreprise familiale parce que j’y suis obligé, mais parce que j’en ai envie. » – Maxime Michaud, vice-président aux ventes, Genacol

FORMATION MBA CADRES ET DIRIGEANTS. Travailler dans l'entreprise familiale permet parfois d'obtenir très rapidement de grandes responsabilités. C'est entre autres pour sentir qu'il a «réellement mérité» sa place dans l'entreprise fondée par son père que Maxime Michaud, vice-président aux ventes et aux opérations de Genacol, a décidé de s'inscrire au MBA.

«À 21 ans, je négociais seul des contrats avec Jean Coutu et d'autres grands clients», se souvient celui qui a rejoint son père, Guy Michaud, au sein de son entreprise, qui exporte dans une quarantaine de pays une dizaine de gammes de produits naturels à base de collagène, destinés à soulager les douleurs articulaires.

Cependant, pas question de se contenter de l'expérience pratique acquise au quotidien. «Je n'ai jamais voulu être là juste à cause de mon nom de famille, souligne-t-il. Je vais donc chercher les outils nécessaires pour réussir à répondre aux défis de mon rôle, qui progresse lui aussi rapidement.» Après un certificat en gestion des organisations, Maxime Michaud est passé par le programme élite de l'École d'Entrepreneurship de Beauce. Il s'est ensuite inscrit à la maîtrise en administration des affaires à HEC Montréal, en 2018.

Un an plus tard, le jeune homme est étonné de constater à quel point les notions qu'il apprend le soir en classe sont rattachées aux réalités qu'il vit le jour au bureau. «J'ai eu un cours qui touchait la gestion stratégique d'une entreprise au moment même où nous avions des discussions à ce sujet. Même chose quand j'ai dû embaucher, alors qu'on en parlait dans mon cours de ressources humaines.»

Ce diplôme ajoutera assurément des cordes à son arc au moment où se négocie les étapes de la reprise de Genacol, que le fondateur souhaite transférer à ses trois fils, tous à l'emploi de l'entreprise. Si le rôle de chacun reste encore à déterminer, Maxime Michaud estime que les notions nouvellement acquises lui permettront de saisir toutes les occasions. Et de bien connaître toutes les facettes de Genacol, dont l'actuelle croissance pose son lot de défis.

Surtout, ses connaissances théoriques lui offrent une certaine indépendance. «Bien que je n'aie aucune intention de quitter l'entreprise, le fait d'étudier me donne un sentiment de liberté. Je ne veux pas faire partie de l'entreprise familiale parce que j'y suis obligé, mais parce que j'en ai envie. Et c'est le cas», affirme-t-il sans hésiter.

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