Les start-up, des TPE privilégiées

Offert par Les Affaires


Édition du 19 Octobre 2019

Les start-up, des TPE privilégiées

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Édition du 19 Octobre 2019

Une femme parle au téléphone

(Photo: 123RF)

ENTREPRENEURIAT: L'APPORT DES TPE. Si le pays compte une pléthore de très petites entreprises, une catégorie d'entre elles sort toutefois du lot : les start-up. Ces jeunes pousses au fort potentiel de développement bénéficient en effet d'un traitement aux petits oignons. Programmes d'accélération, d'incubation ou de mentorat, accès au financement par des fonds d'investissement... Les coups de pouce ciblés ne manquent pas.

«Un peu comme nos Olympiens, il faut bien les traiter, car elles le sont partout dans le monde», illustre Stéphane Pronovost, chef de la recherche à la Direction de l'intelligence économique de Développement économique Canada. Cette agence fédérale a d'ailleurs créé cette année un concours à leur intention, le Défi Propulsion DEC, à l'issue duquel dix «jeunes entreprises innovantes» ont reçu une subvention de 50 000 $ chacune.

La raison de cette grande attention ? Leur impact économique potentiel majeur. D'après un rapport d'Innovation, Sciences et Développement économique Canada (ISDE) publié en décembre 2017, les entreprises canadiennes à forte croissance ne comptent que pour 1,24 % de l'ensemble des entreprises, mais sont responsables d'environ 63 % du changement total net de l'emploi entre 2009 et 2012. La moitié d'entre elles comptait moins de 20 employés en début de période, et 64 % existaient depuis moins d'une décennie.

«Généralement, les start-up vont créer des emplois de qualité et de l'innovation, aider d'autres entreprises de l'écosystème à se développer, et leurs propriétaires vont devenir des ambassadeurs régionaux. Bref, elles créent un cercle vertueux qui va apporter de la croissance et de la prospérité dans une région», explique M. Pronovost.

«Leurs défis et la réalité de leurs opérations sont globalement identiques à ceux de n'importe quelle très petite entreprise, ajoute Juliana Zerda, coordonnatrice de projets internationaux à l'École des entrepreneurs du Québec. La différence se situe dans la proposition de valeur, qui va évoluer beaucoup plus rapidement chez une jeune pousse. D'où la nécessité d'avoir un riche écosystème pour accélérer leur développement.»

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