Déléguer des responsabilités, une étape dans la croissance d'une entreprise

Offert par Les Affaires


Édition du 11 Juillet 2015

Déléguer des responsabilités, une étape dans la croissance d'une entreprise

Offert par Les Affaires


Édition du 11 Juillet 2015

Par Claudine Hébert
«J'ai vu mes parents s'essouffler à vouloir tout faire eux-mêmes. Ils n'ont jamais été capables de déléguer des responsabilités. En créant l'entreprise de location d'outils avec mon conjoint en 2007 et en reprenant la quincaillerie de mes parents en 2011, je me suis juré de ne pas faire la même erreur», rapporte la jeune femme d'affaires qui gère cinq employés, dont deux responsables de département.

Il y a cinq ans, pour diversifier l'offre de services de son centre de location d'outils et, en particulier, pour donner une plus-value à son commerce, Martine Whalen a ouvert un atelier de réparation de petits moteurs ainsi qu'un atelier de fabrication de boyaux hydrauliques. Elle n'a pas hésité à embaucher deux personnes à qui elle a confié la responsabilité de ces services. «De toute façon, ni moi ni mon conjoint ne maîtrisions ces domaines. Aujourd'hui, j'ai non seulement la conviction d'avoir contribué à donner à ces deux employés une chance de se faire valoir sur le marché du travail, mais je réussis à mieux trouver mon équilibre familial», mentionne l'entrepreneure, qui élève deux enfants âgés de moins de cinq ans.

S'entourer de bons leaders

Malgré sa réticence à vouloir déléguer, Linda Rivest concède qu'au fil des ans cette formule lui a permis d'injecter de l'oxygène au sein de son entreprise. «J'évolue dans une industrie où plusieurs imprimeries ont fermé leurs portes depuis 10 ans. J'ai tout intérêt à me remettre en question, à faire appel à des consultants, des chargés de projet en communication provenant de l'extérieur pour m'aider à prendre de bonnes décisions», soulève l'entrepreneure de Repentigny.

La clé, poursuit Chantal Lévesque, c'est d'apprendre à s'entourer de bons leaders. Et parmi ces leaders, il faut savoir les reconnaître selon leur type de personnalité. «J'ai appris avec les années à faire la différence entre les gesitonnaires et les entrepreneurs. Quand j'ai besoin d'une nouvelle ressource plus cartésienne, je fais appel à un "gestionnaire". Lorsqu'il s'agit de pourvoir un poste pour relever des défis et faire preuve de créativité, je favorise une personnalité entrepreneure», dit la femme d'affaires.

En fait, de conclure Chantal Lévesque, devenir entrepreneur ne s'apprend pas. On l'est ou on ne l'est pas. La gestion, par ailleurs, ça s'apprend, ça se développe. «Je constate que ça fait du bien de pouvoir s'entourer de bons gestionnaires. Ce sont des partenaires qui vont constamment exiger des réponses au sujet de mes actions afin de s'assurer que je prends les meilleures décisions. En fin de compte, je trouve que ces alliés jouent un rôle sécurisant.»

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Série 2 de 5. Des femmes d'affaires débattent des grands défis d'entrepreneuriat qu'elles relèvent.

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