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EFFICIENCE MANUFACTURIÈRE. La croissance du secteur manufacturier aux États-Unis a ralenti un peu plus qu’attendu en juin, les industriels ayant du mal à répondre à la demande en raison de problèmes d’approvisionnement, selon l’indice ISM des directeurs d’achat publié jeudi. 

Si le rebond économique américain se poursuit, la réouverture s’accompagne de la pénurie de main-d’œuvre et de difficultés à obtenir des matières premières.

L’indice s’est ainsi établi à 60,6 % en juin (-0,6 point), son niveau le plus bas depuis janvier. C’est aussi un niveau inférieur aux 61 % attendus par les analystes.

Il reflète néanmoins une croissance soutenue puisqu’un indice supérieur à 50 % signifie que l’activité est en expansion. Au-dessous de ce seuil, l’activité est en contraction.

Les nouvelles commandes ont également chuté, mais la production a bondi de 2,3 points à 60,8 %, bien au-dessus du seuil de 50 %.

Cependant, la composante mesurant l’emploi est tombée à 49,9 %, indiquant un ralentissement des embauches après six mois consécutifs de hausse. 

Les personnes interrogées « ont signalé que leurs entreprises et leurs fournisseurs continuent de lutter pour répondre à des niveaux croissants de demande », a déclaré le responsable de l’enquête ISM, Timothy Fiore, notant les longs délais de livraison, la hausse des prix et certaines « pénuries à grande échelle de matériaux de base essentiels ».

En outre, il a averti que « l’absentéisme de travailleurs, les fermetures à court terme dues à des pénuries de pièces et les difficultés à pourvoir les postes vacants continuent d’être des problèmes qui limitent le potentiel de croissance de la fabrication ».

Pour autant, le moral est au beau fixe puisque 17 des 18 secteurs étudiés étaient en croissance et aucun n’a enregistré de baisse en juin.