Les CPA oeuvrent pour la littératie financière

Offert par Les Affaires


Édition du 10 Novembre 2021

Les CPA oeuvrent pour la littératie financière

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Édition du 10 Novembre 2021

Doretta Thompson, cheffe du développement de la littératie financière à CPA Canada (Photo: courtoisie)

COMPTABLES ET LITTÉRATIE FINANCIÈRE. Au Canada comme au Québec, les CPA se montrent très actifs dans la promotion de la littératie financière. Ils ont même redoublé d’ardeur depuis le début de la pandémie, afin d’informer les gens et les entreprises en proie à de nouvelles incertitudes.

En 2009, le Groupe de travail sur la littératie financière du Canada a défini cette der-nière comme « le fait de disposer des connaissances, des compétences et de la con-fiance en soi nécessaires pour prendre des décisions financières responsables ». Pour Doretta Thompson, cheffe du développement de la littératie financière à CPA Canada, favoriser une meilleure littératie financière s’intègre au mandat des CPA de travailler en faveur de l’intérêt public. « Nous possédons une grande expertise dans le domaine des finances et il y a un net besoin d’améliorer les connaissances en finances person-nelles au Canada, rappelle-t-elle. Nos membres contribuent à augmenter la compé-tence et la confiance des gens dans ce domaine. »

Elle juge les CPA particulièrement bien placés pour offrir des formations en littératie financière, puisqu’ils ne vendent rien. « Les Canadiens ne réalisent pas que la plupart du temps, ils obtiennent leurs informations financières à un point de vente, par exemple auprès des banques, déplore-t-elle. Les CPA qui participent à nos activités restent plus objectifs, car ils ne vendent rien et se concentrent sur l’éducation. »

 

Un public très large

Au fil des ans, plusieurs recherches ont démontré que les connaissances financières sont indispensables, mais ne suffisent pas à modifier de mauvaises habitudes de ges-tion. 

« Beaucoup de gens savent qu’ils devraient faire un budget ou accumuler un fonds d’urgence, mais ils s’en privent quand même, souligne Doretta Thompson. Toutefois, lorsqu’ils commencent à employer de tels outils, ils en comprennent mieux l’utilité, prennent confiance et veulent aller plus loin, comme en apprendre davantage sur les investissements. »

CPA Canada offre des ateliers de littératie financière gratuits de 45 à 60 minutes à des personnes, des communautés, des organismes à but non lucratif et des écoles. Cer-taines d’entre elles visent aussi les entreprises et entrepreneurs. D’ailleurs, CPA Ca-nada tiendra les 3 et 4 novembre prochains une conférence virtuelle (en anglais), qui portera sur la gestion des finances personnelles et de celles d’une PME. 

« Au début, les formations ciblaient surtout les foyers de classe moyenne, mais nos recherches ont rapidement démontré qu’il y avait des besoins énormes en littératie financière dans les foyers à faibles revenus, raconte Doretta Thompson. Nous avons donc travaillé à adapter nos offres à différents publics. » Cela a notamment exigé de modifier l’approche ou de simplifier le langage utilisé. 

Le programme comprend maintenant des formations destinées aux personnes à faibles revenus et aux néo-canadiens. CPA Canada en prépare d’autres, qui s’adresseront spécifiquement aux femmes. Il propose aussi une formation pour les personnes autochtones, développée en partenariat avec des représentants de cer-taines de leurs communautés. 

 

La pandémie crée des besoins

Au Québec, l’activité des CPA en matière de littératie financière passe beaucoup par leur ordre professionnel, dont les membres se chargent par ailleurs de donner les ate-liers du programme national de CPA Canada, y compris une série de webinaires sur la gestion des finances en temps de crise s’adressant à la fois au grand public, aux en-trepreneurs et aux PME. 

Ces webinaires visent, par exemple, des travailleurs qui ont perdu leur emploi, des foyers qui se sont endettés pendant la crise sanitaire ou encore des PME qui cher-chent à revoir certaines stratégies financières, à changer de modèle d’affaires ou à s’y retrouver dans les multiples programmes d’aide. 

« C’était clairement un besoin, note la présidente et cheffe de la direction de l’Ordre des CPA du Québec, Geneviève Mottard. Nos membres ont été très souvent interpel-lés en raison des questionnements et des incertitudes engendrés par la pandémie. » 

L’Ordre organise aussi avec l’Association des bibliothèques publiques du Québec des ateliers de littératie financière donnés en ligne par des CPA. Jusqu’à maintenant, une cinquantaine sont prévus dans les mois qui viennent. Il tiendra également une table ronde virtuelle gratuite le 24 novembre prochain, en collaboration avec Options con-sommateurs. 

Enfin, l’Ordre a retenu les services d’une figure bien connue au Québec, le CPA et vul-garisateur financier Pierre-Yves McSween, dont les capsules vidéo disponibles sur le site de l’Ordre touchent de nombreux sujets d’intérêt pour les entrepreneurs — en particulier ceux qui débutent ou songent à se lancer.

« L’engagement envers la littératie financière constitue pour les CPA une autre manière de redonner à la société, ce qui fait partie de leur mandat et de leur ADN », résume Geneviève Mottard.

Au Canada comme au Québec, les CPA se montrent très actifs dans la promotion de la littératie financière. Ils ont même redoublé d’ardeur depuis le début de la pandémie, afin d’informer les gens et les entreprises en proie à de nouvelles incertitudes.
En 2009, le Groupe de travail sur la littératie financière du Canada a défini cette der-nière comme « le fait de disposer des connaissances, des compétences et de la con-fiance en soi nécessaires pour prendre des décisions financières responsables ». Pour Doretta Thompson, cheffe du développement de la littératie financière à CPA Canada, favoriser une meilleure littératie financière s’intègre au mandat des CPA de travailler en faveur de l’intérêt public. « Nous possédons une grande expertise dans le domaine des finances et il y a un net besoin d’améliorer les connaissances en finances person-nelles au Canada, rappelle-t-elle. Nos membres contribuent à augmenter la compé-tence et la confiance des gens dans ce domaine. »
Elle juge les CPA particulièrement bien placés pour offrir des formations en littératie financière, puisqu’ils ne vendent rien. « Les Canadiens ne réalisent pas que la plupart du temps, ils obtiennent leurs informations financières à un point de vente, par exemple auprès des banques, déplore-t-elle. Les CPA qui participent à nos activités restent plus objectifs, car ils ne vendent rien et se concentrent sur l’éducation. »
Un public très large
Au fil des ans, plusieurs recherches ont démontré que les connaissances financières sont indispensables, mais ne suffisent pas à modifier de mauvaises habitudes de ges-tion. 
« Beaucoup de gens savent qu’ils devraient faire un budget ou accumuler un fonds d’urgence, mais ils s’en privent quand même, souligne Doretta Thompson. Toutefois, lorsqu’ils commencent à employer de tels outils, ils en comprennent mieux l’utilité, prennent confiance et veulent aller plus loin, comme en apprendre davantage sur les investissements. »
CPA Canada offre des ateliers de littératie financière gratuits de 45 à 60 minutes à des personnes, des communautés, des organismes à but non lucratif et des écoles. Cer-taines d’entre elles visent aussi les entreprises et entrepreneurs. D’ailleurs, CPA Ca-nada tiendra les 3 et 4 novembre prochains une conférence virtuelle (en anglais), qui portera sur la gestion des finances personnelles et de celles d’une PME. 
« Au début, les formations ciblaient surtout les foyers de classe moyenne, mais nos recherches ont rapidement démontré qu’il y avait des besoins énormes en littératie financière dans les foyers à faibles revenus, raconte Doretta Thompson. Nous avons donc travaillé à adapter nos offres à différents publics. » Cela a notamment exigé de modifier l’approche ou de simplifier le langage utilisé. 
Le programme comprend maintenant des formations destinées aux personnes à faibles revenus et aux néo-canadiens. CPA Canada en prépare d’autres, qui s’adresseront spécifiquement aux femmes. Il propose aussi une formation pour les personnes autochtones, développée en partenariat avec des représentants de cer-taines de leurs communautés. 
La pandémie crée des besoins
Au Québec, l’activité des CPA en matière de littératie financière passe beaucoup par leur ordre professionnel, dont les membres se chargent par ailleurs de donner les ate-liers du programme national de CPA Canada, y compris une série de webinaires sur la gestion des finances en temps de crise s’adressant à la fois au grand public, aux en-trepreneurs et aux PME. 
Ces webinaires visent, par exemple, des travailleurs qui ont perdu leur emploi, des foyers qui se sont endettés pendant la crise sanitaire ou encore des PME qui cher-chent à revoir certaines stratégies financières, à changer de modèle d’affaires ou à s’y retrouver dans les multiples programmes d’aide. 
« C’était clairement un besoin, note la présidente et cheffe de la direction de l’Ordre des CPA du Québec, Geneviève Mottard. Nos membres ont été très souvent interpel-lés en raison des questionnements et des incertitudes engendrés par la pandémie. » 
L’Ordre organise aussi avec l’Association des bibliothèques publiques du Québec des ateliers de littératie financière donnés en ligne par des CPA. Jusqu’à maintenant, une cinquantaine sont prévus dans les mois qui viennent. Il tiendra également une table ronde virtuelle gratuite le 24 novembre prochain, en collaboration avec Options con-sommateurs. 
Enfin, l’Ordre a retenu les services d’une figure bien connue au Québec, le CPA et vul-garisateur financier Pierre-Yves McSween, dont les capsules vidéo disponibles sur le site de l’Ordre touchent de nombreux sujets d’intérêt pour les entrepreneurs — en particulier ceux qui débutent ou songent à se lancer.
« L’engagement envers la littératie financière constitue pour les CPA une autre manière de redonner à la société, ce qui fait partie de leur mandat et de leur ADN », résume Geneviève Mottard.

 

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