On ne s'improvise pas exportateur

Offert par Les Affaires


Édition du 24 Novembre 2018

On ne s'improvise pas exportateur

Offert par Les Affaires


Édition du 24 Novembre 2018

[Photo: 123RF]

Il n'est pas rare, notamment chez les PME, que le choix d'exporter survienne parce qu'une occasion inattendue se présente, plutôt que dans le cadre d'une planification de croissance bien ordonnée. «Il faut savoir dire non quand on n'est pas prêt, même si cela veut dire refuser un contrat qui semblait alléchant», affirme d'emblée Stéphane Fallecker, commissaire à l'international de Développement économique de l'agglomération de Longueuil.

Il ajoute qu'avant même de planifier une percée à l'international, il faut réaliser un bon diagnostic de l'entreprise pour bien connaître ses forces et ses faiblesses. On peut ensuite passer à l'autre étape, pour étudier un marché, évaluer son avantage concurrentiel, ses coûts, etc.

Des étapes qui présentent tout un défi pour les entrepreneurs, selon le PDG de Club Tissus, Frédérik Guérin. «On n'a pas le temps de ralentir, de réfléchir sur un terme de cinq ans ou plus, on est pris dans le quotidien», déplore-t-il.

Pourtant, selon Juliana Zarda, il y a beaucoup d'organisations au Québec pour aider l'entrepreneur à prendre ce pas de recul et dessiner un portrait plus global de sa situation. «Le Québec a un bon savoir-faire sur ce plan», se réjouit-elle.

Les entrepreneurs doivent donc aller chercher des ressources, mais aussi faire preuve d'ouverture d'esprit. «Les entrepreneurs ont beaucoup d'idées. C'est plutôt pour les structurer qu'ils peuvent avoir besoin d'aide, souligne Clara Dubernard, conseillère à l'exportation d'Innov&Export PME. Cela dit, certains ont une idée en tête et n'en démordront pas tant qu'ils ne l'auront pas essayée, quitte à se casser les dents.»

Par ailleurs, la mobilisation de l'équipe envers le projet est cruciale, notamment dans les TPE et PME, où ces équipes sont souvent petites. «Les dirigeants doivent planifier et mettre leurs idées en place, mais aussi bien les communiquer à leurs employés, avance Michel Poirier, conseiller aux entreprises de la MRC de Marguerite-D'Youville. Ce n'est pas toujours le cas. Or, la communication est prioritaire pour bien orienter la planification stratégique d'une entreprise.»

Une fois le plan stratégique mis sur pied, il faut le suivre de manière disciplinée, mais aussi l'évaluer en continu. «Trop d'entreprises élaborent un plan d'affaires, mais n'en mesurent pas les réalisations, déplore M. Creary. Ils ne vérifient pas si ça fonctionne comme prévu ou s'il faut rectifier le tir.»

Défis : Manque de temps, absence de pensée stratégique.
Solutions : Trouver des ressources d'accompagnement, prendre le temps de planifier, bien communiquer le plan aux employés.

CLIQUEZ ICI POUR CONSULTER LE DOSSIER «COMMERCE INTERNATIONAL: LA GRANDE CONSULTATION»

À la une

Il faut concentrer les investissements en R-D, dit le Conseil de l’innovation du Québec

L’État devrait davantage concentrer les investissements en R-D dans certains secteurs, selon le Conseil de l’innovation.

1T: Meta dépasse les attentes avec 12,4G$US de profits

16:31 | AFP

Le marché est enthousiasmé par les perspectives du groupe américain dans l'IA.

1T: Rogers annonce une chute de 50% de son bénéfice

Mis à jour à 13:45 | La Presse Canadienne

L'entreprise a dû faire face à des coûts plus élevés liés à ses efforts d'acquisition et de restructuration de Shaw.