Une nouvelle école pour coacher l'élite entrepreneuriale

Publié le 31/03/2011 à 15:13, mis à jour le 01/04/2011 à 10:21

Une nouvelle école pour coacher l'élite entrepreneuriale

Publié le 31/03/2011 à 15:13, mis à jour le 01/04/2011 à 10:21

Le compte à rebours est commencé : l'École d'entrepreneurship de Beauce commencera ses activités le 22 septembre.

Plusieurs grands noms du monde des affaires québécois, dont Alain Lemaire, Pierre Pomerleau et Ève-Lyne Biron, ont déjà confirmé leur participation à titre d'entrepreneurs-entraîneurs.

L'établissement privé, qui ne donnera pas de diplôme reconnu par le ministère de l'Éducation du Québec, est à la recherche des 25 étudiants qui formeront sa première cohorte.

« Nous voulons attirer des gens au profil entrepreneurial élevé et qui possède une certaine expérience en affaires », dit Nathaly Riverin, sa directrice générale.

L'enseignement sera axé sur les échanges et l'action. Pas question de cours magistraux : les étudiants participeront à des discussions et à des activités pratiques avec des chefs d'entreprise expérimentés venant de secteurs variés. L'objectif ? Transmettre à la relève le savoir-faire et les compétences intangibles des leaders, ce qui ne s'apprend pas dans une école traditionnelle.

La formation, qui coûte 50 000 $, dure 100 jours et est répartie sur deux ans à raison de 15 modules de 5 à 10 jours chacun. Le prix comprend l'hébergement et les repas. L'école est installée dans l'ancienne Auberge Benedict-Arnold, qui a été rénovée de fond en comble. Cette formule vise à favoriser encore plus le réseautage entre les étudiants.

L'École d'entrepreneurship est une idée de Marc Dutil, président et chef de l'exploitation du Groupe Canam. Le journal Les Affaires lui a posé quelques questions.

Les Affaires - Pourquoi utiliser un vocabulaire sportif pour désigner les étudiants et les formateurs ?

Marc Dutil - Notre approche s'inspire de la relation entre un entraîneur et un athlète. Ceux-ci ont des contacts directs, ils se disent leurs quatre vérités, ils sont axés sur la performance.

La relation professeur-étudiant, en revanche, est plus impersonnelle et convient moins à l'apprentissage de l'entrepreneuriat. Cela dit, bien que les formations ne seront pas dispensées par des professeurs, elles ont été développées en collaboration avec des pédagogues.

L.A. - Vous animerez vous-même le module sur la communication. Quels messages voulezvous lancer ?

M.D. - Mon poste chez Canam m'amène à prononcer entre 10 et 15 conférences par année et à rencontrer des milliers de personnes. Les gens sont visuels et auditifs : ils ont besoin de voir, d'écouter, de discuter, de rire. La communication est un levier extraordinaire pour transformer les choses. J'aimerais faire comprendre à nos étudiants l'importance qu'elle revêt pour les entrepreneurs.

L.A. - L'École offrira-t-elle aussi du mentorat ?

M.D. - Oui, cela se fera en collaboration avec la Fondation de l'entrepreneurship. Les entrepreneurs qui ont un mentor ont un taux de réussite plus élevé que les autres. C'est inestimable de pouvoir discuter avec un entrepreneur plus expérimenté que soi et de bénéficier de son expérience. Je le sais : j'ai la chance d'avoir Marcel Dutil à mes côtés !

L.A. - Le coût de la formation est élevé. Des candidats prometteurs ne pourront peut-être pas se l'offrir...

M.D. - Nous avons l'intention de créer un programme de bourses, car nous ne voudrions surtout pas que des candidats au potentiel élevé restent sur la touche pour des raisons financières.

(Texte d'origine 22 mai 2010)

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