Ainsi, le Québec obtient une note globale de 4,02 sur 10 dans le classement des régimes fiscaux provinciaux, établi pour 2008. C’est la seule province à ne pas avoir la moyenne, avec l’Ontario (4,10). La meilleure note revient à l’Alberta, avec 7,98.

«En fait, ce rapport ne fait que confirmer ce que savent depuis longtemps les entrepreneurs québécois : notre système fiscal est coûteux et complexe», commente Simon Prévost, vice-président, Québec, de la FCEI.

Des charges sociales trop lourdes

La FCEI a élaboré un indice pour évaluer la compétitivité des régimes fiscaux provinciaux. Celui-ci comprend 65 indicateurs répartis entre cinq grandes composantes : charges sociales, impôt des sociétés, impôt foncier et impôt sur le capital, impôt des particuliers et taxes de vente et d'accise.

Les provinces qui obtiennent les meilleures notes ont des taux d'imposition bas et offrent des stimulants généraux simples et accessibles au plus grand nombre de contribuables possible. Ces provinces prennent également des mesures concrètes pour atténuer l'incidence des différents impôts et taxes sur le secteur des PME.

«L'Ontario et le Québec occupent les deux dernières places, mais pour des raisons différentes. Le Québec obtient la moins bonne note pour les charges sociales et pour l'impôt des particuliers, tandis que l'Ontario arrive dernier pour l'impôt foncier et sur le capital ainsi que pour l'impôt des sociétés», souligne M. Prévost.

Les notes du Québec sont les suivantes :
Globale : 4,02
Charges sociales : 3,9
Impôt des sociétés : 3,5
Impôt foncier et sur le capital : 5,3
Impôt des particuliers : 1,9
Taxes de vente et d’accise : 5,6

EN SAVOIR PLUS :

Consultez le rapport de la FCEI (PDF)