Bourse: Cenovus dépasse les 10$; Uni-Select bondit de 6,6%

Publié le 27/07/2017 à 09:29, mis à jour le 27/07/2017 à 17:02

Bourse: Cenovus dépasse les 10$; Uni-Select bondit de 6,6%

Publié le 27/07/2017 à 09:29, mis à jour le 27/07/2017 à 17:02

Photo: Bloomberg

Wall Street n'a pas réussi à trouver de direction jeudi à l'issue d'une séance agitée au cours de laquelle le Nasdaq a d'abord battu un record avant de finir en baisse, tandis que le Dow Jones a terminé de nouveau à un sommet.

De son côté, la Bourse de Toronto affichait une hausse, soutenue par les gains des actions du secteur de l'énergie. Plusieurs grandes entreprises canadiennes dévoilaient cette semaine leurs plus récents résultats financiers trimestriels.

L'action de Cenovus Energy (CVE) a gagné plus de 9% après que l'entreprise a dévoilé un bénéfice pour son deuxième trimestre, notamment grâce à l'acquisition de la plupart des actifs canadiens de ConocoPhillips. Le titre prenait 61 cents à 10,56 $. 

Le huard perd quelques plumes au lendemain d'une ascension jusqu'à un sommet de deux ans. À 80,55 cents US atteints mercredi, le dollar canadien n'avait plus été aussi fort depuis juillet 2015, profitant de la faiblesse du billet vert après les annonces de la Fed.

Voici l'état de la situation (clôture)

S&P/TSX  +0,13% à 15191 points
S&P 500 -0,60%
à 2475 points
Dow Jones +0,27% à 21796 points
Nasdaq -0,63% à 6382 points
Dollar canadien -0,86% à 0,7964$US
Once d'or +0,71% à 1258$US
Baril de pétrole WTI +0,80% à 49,14$US 

Le secteur de la technologie, deux fois plus performant que le reste du marché depuis le début de l'année, a essuyé l'un des plus net recul jeudi selon l'indice regroupant ces valeurs au sein du S&P 500, en baisse de 0,82%.

«Les arbres ne grimpent pas jusqu'au ciel et à un certain moment le niveau (des actions) devient un peu excessif. Quand cela arrive on prend des bénéfices et je pense que c'est ce qui s'est passé», a commenté Bill Lynch de Hinsdale Associates.

Un diagnostic partagé par Quincy Krosby de Prudential Financial qui pointait l'entrée du marché dans «une époque de l'année statistiquement plus difficile».

Principale valeur technologique à résister jeudi, le géant d'internet Facebook a avancé de 2,92% grâce à une forte croissance de son chiffre d'affaires et de son bénéfice net au deuxième trimestre, dopés par la publicité mobile.

Dans l'ensemble, la saison des résultats s'est révélée jusque-là meilleure que prévu et les spécialistes de la société d'analyse financière FactSet tablent désormais sur une hausse de 8,9% des bénéfices des entreprises du S&P 500 au deuxième trimestre.

Sur le front des indicateurs, les commandes de biens durables aux Etats-Unis ont augmenté plus que prévu en juin, après deux mois de baisse, grâce au secteur des transports.

«Les chiffres sur les commandes ont été dominés par la composante volatile de l'aéronautique, mais en tenant compte des révisions, les autres détails ont également été solides», a commenté Jim O'Sullivan de HFE dans une note.

Chris Low de FTN Financial, jugeait cela rassurant à la veille de la publication de la première estimation de la croissance aux Etats-Unis pour le deuxième trimestre.

 

Titres en actions

Uni-Sélect(UNS, 27,79$) a dévoilé après la clôture des marchés mercredi des résultats du deuxième trimestre que Benoit Poirier, de Desjardins Marché des capitaux, qualifie de rassurants. En fait, ils ont été supérieurs à ses attentes. L’entreprise de Boucherville a dégagé un bénéfice ajusté de 0,39$US par action, bien mieux que celui de 0,33$US prévu par M. Poirier. Ce dernier fait passer sa recommandation de neutre à achat, mais il réduit son cours cible pour le titre, de 36$ à 34$, en raison de l’appréciation du dollar canadien.

L’action de CAE(CAE, 21,75$) a-t-elle monté trop rapidement? Ben Cherniavsky, de Raymond James, avertit les investisseurs que la valorisation actuelle du titre laisse une trop faible marge de sécurité. Sa recommandation est à neutre et sa cible à 23$.

En dépit de nombreux vents contraires, Irene Nattel, de RBC Marchés des capitaux, réitère son opinion favorable à l'égard de Loblaw(L, 68,80$). Elle maintient sa recommandation surperformance et sa cible de 87$ même si le principal épicier du pays a averti qu'il aura des coûts de 190M$ à éponger en raison de la hausse du salaire minimum, notamment. L'entreprise continue d'être très active sur le front des rachats d'actions, souligne l'analyste, puisqu'elle a racheté quelque 3,4 millions de ses titres au cours du trimestre.

Le consolidateur de l'industrie du logiciel Constellation Software(CSU, 696,57$US) a dévoilé des résultats supérieurs aux prévisions à son deuxième trimestre. Paul Treiber, de RBC Marchés des capitaux, souligne que le bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement(BAIIA) de 160M$, en hausse de 18% et supérieur à celui de 152M$ qu'il avait prévu. Le bénéfice par action ajusté de 5,49$ a aussi été supérieur à celui de de 5,17$ qu'il visait. La téléconférence avec les analystes a lieu ce matin, ce qui pourrait donner lieu à des changements de recommandation et de cible.

Potash Corporation of Saskatchewan (POT) a affiché jeudi un bénéfice du deuxième trimestre de 201 millions $ US, gonflé par le recouvrement d'une provision fiscale. Le producteur de potasse a précisé que son bénéfice par action avait atteint 24 cents US pour le trimestre, incluant un gain de 8 cents US lié à des changements aux règles fiscales de la Saskatchewan. En comparaison, Potash avait engrangé un profit de 121 millions $ US, soit 14 cents US par action, pour le même trimestre un an plus tôt. Les ventes trimestrielles ont grimpé à 1,12 milliard $ US, en regard du chiffre d'affaires de 1,05 milliard $ US du deuxième trimestre de l'an dernier. PotashCorp a signé l'an dernier une entente pour fusionner avec Agrium (TSX:AGU). Elle s'attend maintenant à ce que cette transaction soit conclue vers la fin du troisième trimestre. Dans ses perspectives, PotashCorp a maintenu sa prévision de bénéfice pour l'exercice 2017 _ soit un profit par action de 45 cents US à 65 cents US, en tenant compte de coûts de 6 cents US par action pour la réalisation de la fusion.

Le constructeur automobile Fiat Chrysler a annoncé jeudi une hausse importante de son profit au deuxième trimestre, quand les ventes de voitures Maserati ont explosé et que sa stratégie de se concentrer sur les marques de prestige ont porté fruit. Fiat Chrysler a affiché un bénéfice net de 1,15 milliard d'euros, comparativement à 321 millions d'euros l'an dernier. Les ventes de voitures Maserati ont pratiquement doublé à 13 200 véhicules, notamment grâce à la popularité du nouveau VUS Levante, gonflant les marges à 14,2 pour cent. Maserati a généré un bénéfice de 152 millions d'euros, contre seulement 36 millions d'euros il y a un an. Les revenus de Fiat Chrysler ont reculé aux États-Unis, mais ont augmenté partout ailleurs sur la planète.

Le géant européen de l'aéronautique Airbus a témoigné jeudi d'une performance morose au premier semestre, notamment en raison de problèmes avec son avion de transport militaire A400M et avec les moteurs du A320neo. La compagnie a dit jeudi que ses ventes ont piqué du nez au deuxième trimestre, mais qu'elles se chiffrent à 28,7 milliards d'euros pour la première moitié de l'année, comparativement à 28,8 milliards d'euros pour la même période l'an dernier. Son bénéfice pour le semestre est passé de 1,76 milliard d'euros il y a un an à 1,5 milliard d'euros cette année. Le patron d'Airbus, Tom Enders, a admis que la performance de la compagnie continue d'être plombée par les problèmes de moteurs du A320neo, qu'il attribue au fournisseur Pratt & Whitney. Airbus prévoit toujours livrer 700 avions cette année, si les fabricants de moteurs tiennent parole et corrigent les problèmes.

 

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