Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture lundi

Publié le 26/09/2022 à 08:35, mis à jour le 26/09/2022 à 09:27

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture lundi

Publié le 26/09/2022 à 08:35, mis à jour le 26/09/2022 à 09:27

(Photo: Getty Images)

REVUES DES MARCHÉS. Les taux des pays européens grimpaient à des sommets sur le marché obligataire lundi, celui de l'Italie en tête, après la victoire de l'extrême droite aux élections, tandis que les Bourses hésitaient face aux perspectives économiques moroses.

Les Bourses européennes se montraient hésitantes et sans tendance claire depuis le début de la séance. Outre-Atlantique, les contrats à terme des trois principaux indices américains pointaient vers une ouverture en repli.

 

Les indices boursiers à 09h15

Les contrats à terme du Dow Jones reculaient de 97,00 points (-0,33%) à 29 572,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 perdaient 12,75 points (-0,34%) à 3 696,25 points. Les contrats à terme du Nasdaq diminuaient de 10,25 points (-0,09%) à 11 366,50 points.

À Londres, le FTSE 100 diminuait de 40,40 points (-0,58%) à 6 978,20 points. À Paris, le CAC 40 affichait une hausse de 7,48 points (+0,13%) à 5 790,89 points. À Francfort, le DAX gagnait 18,05 points (+0,15%) à 12 302,24 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a clôturé en baisse de 722,28 points (-2,66%) à 26 431,55 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a reculé de 78,13 points (-0,44%) à 17 855,14 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain descendait de 0,19 $ US (-0,24%) à 78,55 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord diminuait de 0,33 $ US (-0,38%) à 85,82 $ US.

 

Le contexte

Les taux d'emprunt à 10 ans de l'Italie, de la France et de l'Allemagne ont touché des niveaux plus vus depuis une dizaine d'années sur le marché de la dette.

Le parti post-fasciste Fratelli d'Italia a recueilli un peu plus d'un quart des voix, permettant à sa cheffe Giorgia Meloni de revendiquer la direction du prochain gouvernement. 

L'écart entre le taux à dix ans de l'Allemagne et l'équivalent italien s'accentuait légèrement, révélateur des incertitudes des investisseurs quant à la politique du futur gouvernement italien.

Ce «spread» est cependant à un niveau très élevé, «les investisseurs ayant anticipé depuis de nombreuses semaines l’arrivée au pouvoir des forces de droite radicale», soulignent les analystes du gestionnaire d'actifs Apicil dans une note. 

Ils ajoutent que «les marchés se montrent toutefois plus confiants qu'en 2018 lorsque la Ligue du Nord, menée par Matteo Salvini, est entrée au gouvernement. Entre-temps, les leaders de l’extrême droite italienne ont policé leur discours vis-à-vis de l'Union européenne».

Milan accrochait en effet la plus forte hausse des places européennes: +0,99%, contrebalançant légèrement sa chute de 3,36% vendredi, le plus fort recul en Europe.  

Sur le marché des changes, la livre est tombée vers 21h00, heure du Québec, dimanche, à 1,0350 dollar américain, son plus bas depuis l'existence du billet vert un plus bas historique face au dollar en raison du risque de dérapage des finances publiques.

La monnaie britannique s'est ensuite reprise, vers 7h40, la livre reprenait 0,38% à 1,0901 $ US pour une livre. 

Les taux d'emprunt du Royaume-Uni continuaient de grimper après leur flambée de vendredi, surtout ceux à moyen terme: le rendement à 5 ans dépasse les 4,5% vers 8h50 contre 4,04% vendredi soir.

Du côté des changes, l'euro a chuté dans la nuit à l'annonce des résultats des élections italiennes, avant de se reprendre. Il était stable face au dollar à 0,9688 $ US pour un euro vers 8h50.

L'abaissement des prévisions de croissance mondiale pour 2023 de l'OCDE a de plus ancré le moral des investisseurs dans le pessimisme. 

L'Allemagne devrait être la première grande économie européenne à basculer en récession l'an prochain avec un recul anticipé de 0,7% de son PIB, selon l'institution. Le moral des entrepreneurs allemands a d'ailleurs encore reculé en septembre, pour le quatrième mois consécutif.

En Russie, la Bourse de Moscou plongeait de près de 7%, et a touché un plus bas depuis l'offensive contre l'Ukraine fin février, sur fond de tensions dans de nombreuses régions sur la mobilisation partielle.

L'action Credit Suisse prenait 1,45% après que la banque helvétique a affirmé être en «en bonne voie sur sa revue stratégique complète y compris sur les potentielles cessions et ventes d'actifs».

Le directeur général d'Unilever (+0,68% à Londres), Alan Jope, va quitter l'entreprise fin 2023 après cinq années à la tête du géant de l'agroalimentaire et des produits d'hygiène.

Les prix du pétrole étaient en baisse face aux perspectives économiques moroses qui risquent de réduire la demande.

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