Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mercredi

Publié le 24/11/2021 à 08:21, mis à jour le 24/11/2021 à 08:24

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mercredi

Publié le 24/11/2021 à 08:21, mis à jour le 24/11/2021 à 08:24

(Photo: Getty Images)

Les marchés d'actions mondiaux étaient orientés à la baisse mercredi, comme les jours précédents, inquiets quant au regain de la pandémie de la COVID-19 et à la réponse des banques centrales à l'inflation. 

La Bourse de New York s'orientait vers une ouverture dans le rouge. Les indices européens, qui avaient commencé nettement dans le vert, étaient pris d'aversion au risque.

 

Les indices boursiers à 8h16

Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones lâchaient 129,00 points (-0,36%) à 35 637,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 perdaient 15,50 points (-0,33%) à 4 673,00 points. Les contrats à terme du Nasdaq cédaient 71,75 points (-0,44%) à 16 240,25 points.

En Europe, les résultats étaient mitigés. À Londres, le FTSE 100 avançait de 10,92 points (+0,15%) à 7 277,61 points. À Paris, le CAC 40 reculait de 23,81 points (-0,34%) à 7 020,81 points. À Francfort, le DAX diminuait de 113,74 points (-0,71%) à 15 823,26 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a plongé de 471,45 points (-1,58%) à 29 302,66 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a gagné 33,92 points (+0,14%) à 24 685,50 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain affichait un recul de 0,18 $ US (-0,23%) à 78,32 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord descendait de 0,17 $ US (-0,21%) à 82,14 $ US.

 

Le contexte 

En Allemagne, le moral des entrepreneurs a baissé en novembre pour la cinquième fois d'affilée face à la hausse des infections à la COVID-19 et aux pénuries persistantes.

En Asie, les marchés chinois sont restés prudents et Tokyo s'est replié.

«De manière générale, la conjoncture continue de perdre de l'élan», commente Jens-Oliver Niklasch, économiste chez la banque publique LBBW, après la publication de l'indice IFO du moral des entrepreneurs allemands.

«Pour l'instant, la situation liée à la COVID, les questions autour des chaînes d'approvisionnement et la hausse de l'inflation devraient peser sur les entreprises», poursuit-il, s'attendant à une «fin de l'année [qui] risque d'être peu réjouissante».

En Europe, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) redoute 700 000 morts supplémentaires jusqu'au printemps 2022. L'agence de l'UE chargée des maladies a appelé mercredi les États membres à prendre «urgemment» des mesures.

Face à la baisse de l'efficacité des vaccins après six mois, Tangi Le Liboux, stratégiste à Aurel BGC, craint aussi une «désorganisation plus durable que prévu des chaînes d'approvisionnement» et s'interroge sur l'«impact potentiel sur l'inflation».

Cette dernière est d'autant plus surveillée qu'elle semble être plus durable qu'anticipée par les banques centrales, notamment aux États-Unis où les voix en faveur d'une accentuation du resserrement monétaire se font de plus en plus entendre. 

Dans ce contexte, le compte-rendu de la dernière réunion de politique monétaire de la Fed sera particulièrement scruté mercredi soir par les investisseurs.

Le marché américain étant fermé jeudi pour Thanksgiving, tous les indicateurs de fin de semaine seront publiés ce mercredi, parmi lesquels une seconde estimation du PIB au troisième trimestre, les commandes de biens durables en octobre, les dépenses de consommation au cours du même mois et le baromètre favori de la Fed, l'indice des prix PCE d'octobre. 

La secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a estimé que l'inflation devrait se modérer l'année prochaine et retomber à 0,2% ou 0,3% sur un mois au second semestre 2022.

Les valeurs du secteur des technologies continuaient de perdre du terrain mercredi, après un repli amorcé lundi. 

«La confiance des investisseurs» a été «ébranlée» par «la perspective d'un renforcement des restrictions liées au coronavirus en Europe», selon Michael Hewson, ce qui pèse sur les actifs risqués comme les actions tech. 

À Paris, Dassault Systèmes était en baisse de 3,17%, Worldline de 2,23% et Capgemini de 1,90%, les trois occupants les dernières marches du CAC 40.

À Londres, Darktrace perdait 3,93%. La société britannique de cybersécurité a été interpellée sur son modèle et la trajectoire tumultueuse de son action pendant sa première AG de société cotée mercredi.

La monnaie européenne (-0,30% à 1,121 3 dollar américain à 7h35, heure du Québec) recommençait à chuter après un rebond la veille, et touchait un nouveau plus bas depuis juin 2020, face à la poussée de la COVID-19.

Le bitcoin perdait 1,86% à 56 640 $ US.

À la une

Monique Leroux: notre productivité reflète notre manque d’ambition

Édition du 10 Avril 2024 | François Normand

TÊTE-À-TÊTE. Entrevue avec Monique Leroux, ex-patronne de Desjardins et ex-présidente du CA d'Investissement Québec.

Multiplier la déduction pour gain en capital, c'est possible?

Il y a 38 minutes | WelcomeSpaces.io

LE COURRIER DE SÉRAFIN. Quelle est l'avantage de cette stratégie?

Budget fédéral 2024: «c'est peut-être un mal pour un bien»

EXPERT INVITÉ. Les nouvelles règles ne changent pas selon moi l'attrait des actions à long terme.