Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture lundi

Publié le 24/01/2022 à 08:15, mis à jour le 24/01/2022 à 09:55

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture lundi

Publié le 24/01/2022 à 08:15, mis à jour le 24/01/2022 à 09:55

(Photo: Getty Images)

REVUE DES MARCHÉS. Les marchés actions ne parvenaient pas à rebondir lundi, après leurs pertes de la semaine précédente, pris en étau avant la réunion de la Réserve fédérale américaine et face aux tensions russo-américaines en Ukraine.

L'Europe dévissait comme vendredi. Wall Street s'apprêtait à ouvrir en légère baisse. 

 

Les indices boursiers à 8h08

Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones perdaient 120,00 points (-0,35%) à 34 037,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 diminuaient de 23,75 points (-0,54%) à 4 366,25 points. Les contrats à terme du Nasdaq reculaient de 127,75 points (-0,89%) à 14 298,75 points.

En Europe, les résultats flanchaient. À Londres, le FTSE 100 cédait 101,41 points (-1,35%) à 7 392,72 points. À Paris, le CAC 40 descendait de 150,18 points (-2,12%) à 6 918,41 points. À Francfort, le DAX diminuait de 321,67 points (-2,06%) à 15 282,21 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a gagné 66,11 points (+0,24%) à 27 588,37 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a reculé de 309,09 points (-1,24%) à 24 656,46 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain diminuait de 0,19 $ US (-0,22%) à 84,95 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord baissait de 0,06 $ US (-0,07%) à 87,83 $ US.

 

Le contexte

En Russie, l'indice Micex plongeait de 6,29% et l'indice RTS de 8,55%, plombés par l'incertitude autour d'une possible guerre en Ukraine, l'Occident accusant la Russie de préparer une invasion de l'Ukraine et menaçant Moscou de sanctions particulièrement douloureuses le cas échéant. 

Depuis le début de l'année, l'indice technologique Nasdaq a perdu 11,99%, le Dow Jones 5,70%, une performance plus mauvaise que la plupart des autres indices. 

«La combinaison de risques de tensions géopolitiques, d'une hausse du prix du pétrole et de la perspective de taux d'inflation élevés et de taux d'intérêt élevés signifie que les investisseurs évitent actuellement les actions», note Jochen Stanzl, analyste chez CMC Markets.

Et «ce n'est que mercredi que le marché boursier obtiendra, espérons-le, un peu plus de certitude quant au rythme du changement de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine. Il y a donc encore trois jours de Bourse d'incertitude avec le risque que la glissade s'accélère à nouveau mercredi soir», ajoute-t-il.

Ainsi, la Fed se prépare à relever ses taux directeurs pour lutter contre la flambée des prix, et décidera, lors de sa réunion mardi et mercredi, du rythme et de l'ampleur du mouvement.

Les analystes anticipent un tournant plus marqué à mesure que la réunion s'approche tablant désormais sur quatre hausses de taux sur l'année.

Et les résultats d'entreprises ne viennent pas toujours au secours des indices comme espéré, à l'image lundi du géant néerlandais de l'électronique Philips (PHIA) qui perdait 4,17% à 28,17 euros après avoir fait état d'une baisse de 10% de son chiffre d'affaires au quatrième trimestre 2021.

L'entreprise s'attend «à court terme» à «la persistance d'une volatilité significative et de vents contraires liés à la COVID-19 et aux problèmes de chaîne d'approvisionnement, malgré les efforts actuels pour les réduire»

La place britannique était notamment pénalisée par le secteur aérien alors que le gouvernement a annoncé lundi que compagnies aériennes devraient utiliser à partir de l'été 70% de leurs créneaux de décollage et d'atterrissage au Royaume-Uni pour ne pas les perdre, contre 50% aujourd'hui. IAG (IAG), maison mère de British Airways et Iberia, reculait de 4,92% à 150,06 pence et Easyjet (EZJ) perdait 3,41% à 606,80 pence. À Dublin, Ryanair (RYAAY) perdait 4,42% à 15,91 euros. 

En Allemagne, Lufthansa (LHA) reculait de 3,00% à 6,70 euros après l'information du journal italien Il Foglio, selon lequel elle devrait prendre une participation de 40% dans la compagnie nationale italienne ITA Airways.

Unilever (ULVR) s'envolait de 6,07% à 3 898,00 pence, après que le Financial Times a indiqué dimanche que le fonds activiste Trian Partners est entré au capital du géant de produits de grande consommation, fragilisé par sa tentative ratée de rachat d'une unité du groupe pharmaceutique GSK (GSK) pour une somme faramineuse.

Les cours du pétrole restaient hauts, dans un marché tendu par plusieurs crises géopolitiques faisant planer des risques sur l'offre venant du Moyen-Orient et de Russie.

Un euro s'échangeait pour 1,130 5 dollar américains (-0,33%) vers 7h30, heure du Québec.

Le bitcoin continuait de chuter, plongeant encore de 5,10% à 33 560 $ US, soit une perte de près de 20% en cinq jours. 

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