Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture jeudi

Publié le 23/09/2021 à 08:12

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture jeudi

Publié le 23/09/2021 à 08:12

(Photo: Getty Images)

Sans crispation, les marchés boursiers prenaient acte jeudi de l'avancée vers une normalisation de la politique monétaire aux États-Unis, sans se soucier non plus outre mesure du ralentissement de la croissance du secteur privé en zone euro.

 

Les indices

Aux États-Unis, vers 8h00, les contrats à terme du Dow Jones haussaient de 203 points, ou de 0,59%, à 34 332 points. Ceux du S&P 500 prenaient 23,25 points, ou 0,53% à 4 407,25 points alors que ceux du Nasdaq récoltaient 74,50 points, ou 0,49 %, à 15 238 points.

En Europe, les résultats étaient mitigés. À Londres, le FTSE 100 perdait 0,09%. À Paris, le CAC 40 montait de 0,72% et à Francfort, le DAX progressait de 0,73%.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a descendu de 0,67% et le Hang Seng de Hong Kong a haussé de 1,19%.

 

Le contexte

Plus tôt, l'Asie a fini dans le vert en dépit de la dégradation par l'agence financière Fitch des perspectives de croissance pour la Chine cette année, à 8,1% contre 8,4% auparavant, se montrant plus optimiste quant au sort du géant de l'immobilier en difficulté Evergrande.

Le président de ce conglomérat ultra-endetté, dont la possible faillite pourrait ébranler l'économie, a appelé le groupe, qui fait face jeudi à une nouvelle échéance de remboursement, à «tout mettre en œuvre» pour honorer ses engagements, a rapporté la presse officielle.

Les marchés semblaient également apprécier la clarification apportée mercredi par la banque centrale américaine (Fed), qui a fait un pas de plus vers la normalisation de sa politique monétaire.

«La Fed n'a pas voté le calendrier de son +tapering+ (ndlr : réduction du soutien monétaire). Mais elle nous annonce qu'une annonce est proche. Les investisseurs visent novembre, pour un démarrage en 2022», écrit Frédéric Rollin, conseiller en stratégie d'investissement chez Pictet AM.

Depuis des mois, la Réserve fédérale diffuse l'idée qu'une modération de son soutien monétaire interviendra avant une remontée des taux d'intérêt, mais la moitié des membres de son comité monétaire envisagent désormais de relever les taux directeurs dès 2022 au lieu de 2023.

Le marché se raccroche donc au laps de temps qui lui reste avant un durcissement de la politique monétaire américaine.

En zone euro, les investisseurs semblaient peu inquiétés par l'indicateur PMI composite du cabinet Markit signalant la plus faible croissance du secteur privé depuis cinq mois, en septembre, d'autant que l'agence financière S&P Global Ratings a révisé à la hausse ses prévisions de croissance pour la zone à 5,1%, contre 4,4% précédemment.

La Banque d'Angleterre a maintenu son taux directeur à un plancher historique de 0,1% et son programme de rachats d'actifs. 

La Banque de Norvège a relevé son taux directeur de 0,25 point jeudi, à 0,25%.

Vers 7 h 30, heure du Québec, à Francfort, les valeurs automobiles faisaient bonne route avec Continental (+3,73% à 95,63 euros), Daimler (+1,42% à 72,94 euros) et Volkswagen (+0,9% à 188,82 euros). À Paris, Renault montait de 2,29% à 29,87 euros et Stellantis de 0,27% à 16,59 euros. La révision à la baisse des objectifs annuels de l'équipementier Faurecia ne suscitait pas de remous, le titre prenant 4,78% à 39,65 euros.

Le titre Valneva grimpait de 7,55% à 14,25 euros à Paris, après que le laboratoire franco-autrichien a entamé le recrutement d'adolescents pour son candidat vaccin inactivé contre la COVID-19 et confirmé la poursuite de discussions avec la Commission européenne concernant un potentiel contrat de fourniture. Il y a dix jours, le cours de la société avait plongé après la résiliation d'un contrat avec Londres. 

L'euro s'adjugeait 0,23% à 1,171 6 dollar américain.

Le bitcoin prenait 0,37% à 43 613 $US.

 

Du côté du pétrole

Vers 8h00, le prix du baril de WTI américain baissait de 0,50% à 71,87 $US et le baril de Brent de la mer du Nord perdait 0,47% à 75,83 $US.

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