Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture vendredi

Publié le 21/01/2022 à 08:02, mis à jour le 21/01/2022 à 08:05

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture vendredi

Publié le 21/01/2022 à 08:02, mis à jour le 21/01/2022 à 08:05

(Photo: Getty Images)

REVUE DES MARCHÉS. Les Bourses mondiales étaient en recul vendredi, dans le sillage de Wall Street inquiète d'un resserrement monétaire à venir aux États-Unis. 

Les places européennes étaient toutes en baisse à la mi-journée.

Les marchés évoluent prudemment face à l'incertitude sur les marchés américains. Le Dow Jones, qui a clôturé en baisse jeudi pour la cinquième séance de suite, est attendu à nouveau en repli.

 

Les indices boursiers à 7h58

Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones baissaient de 103,00 points (-0,30%) à 34 513,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 perdaient 24,50 points (-0,55%) à 4 450,25 points. Les contrats à terme du Nasdaq reculaient de 134,00 points (-0,90%) à 14 707,00 points.

En Europe, les résultats étaient dans le rouge. À Londres, le FTSE 100 descendait de 83,81 points (-1,10%) à 7 501,20 points. À Paris, le CAC 40 lâchait 119,57 points (-1,66%) à 7 074,59 points. À Francfort, le DAX retraitait de 304,71 points (-1,91%) à 15 607,62 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a cédé de 250,67 points (-0,90%) à 27 522,26 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a terminé en petite hausse de 13,20 points (+0,05%) à 24 965,55 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain diminuait de 1,33 $ US (-1,55%) à 84,22 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord lâchait 1,24 $ US (-1,40%) à 87,14 $ US.

 

Le contexte

Les investisseurs craignent une remontée des taux directeurs de la Réserve fédérale américaine (Fed) dès le mois de mars pour contrer l'inflation. Certains analystes prévoient une hausse de 0,50 point de base de ces taux, le double des prévisions en début d'année. 

La Fed tient la réunion de son comité de politique monétaire en milieu de semaine prochaine. 

Les valeurs technologiques subissaient tout particulièrement cette inquiétude: l'indice Nasdaq, à forte concentration technologique, qui a perdu 1,15% jeudi, est attendu à -0,94%.

À cela s'ajoutait des résultats moins bons qu'espérés pour Netflix, qui perdait près de 20% dans les échanges électroniques d'avant-séance.

«Des taux d'intérêt en hausse, puis des attentes de croissance encore plus faibles - les pertes de l'action Netflix pourraient être symptomatiques de ce qui attend le marché boursier dans les semaines et les mois à venir», a déclaré Jochen Stanzl, analyste chez CMC Markets.

En Asie, la Bourse de Tokyo a perdu 0,9% vendredi après l'entrée en vigueur de nouvelles restrictions sanitaires face au variant Omicron. Par rapport à son pic de mi-septembre, elle a désormais chuté de plus de 10%. À Hong Kong, l'indice Hang Seng a terminé en légère hausse de 0,05%.

Les taux obligataires se repliaient après leur hausse du début d'année. Le rendement américain à 10 ans était à 1,79%, loin du pic des 1,89% atteints dans la semaine. 

Le marché du pétrole refluait nettement. Les cours avaient dépassé des plus haut de sept ans en milieu de semaine.

«Les prix du pétrole se replient vendredi après une hausse fulgurante depuis le début de l'année, à la suite de l'augmentation surprise des stocks américains», explique à l'AFP Han Tan, analyste chez Exinity.

ArcelorMittal perdait 4,60% à 29,69 euros, tandis qu'Aperam lâchait 3,24% à 53,84 euros, dans le sillage des cours du pétrole.

À Londres, Anglo American et Rio Tinto reculaient respectivement de 2,67% à 3 430,50 pence et de 2,46% à 5 443 pence.

Le titre du géant automobile Toyota a lâché 2,47% à 2 284,5 yens à Tokyo. Le constructeur nippon a annoncé jeudi de nouvelles interruptions de sa production à cause d'un nombre croissant de cas de COVID-19 qui affectent ses sous-traitants et ses opérations au Japon.

À Paris aussi, l'automobile reculait vendredi à l'image de Stellantis, qui perdait 3,86% à 18,06 euros. Renault perdait quant à lui 2,29% à 33,08 euros, tandis que les équipementiers Plastic Omnium et Faurecia baissaient de 3,01% à 21,90 euros et 3,09% à 41,43 euros.

Le fabricant de turbines Siemens Energy s'effondrait de 12,90% à 19,97 euros. Il avait annoncé jeudi soir une baisse de ses prévisions pour l'année 2022 surtout en raison de sa filiale dans l'éolien Siemens Gamesa, qui a dégradé ses perspectives. Le titre de cette dernière est aussi en recul de 9,39% à Madrid.

Le fabricant d'éoliennes Nordex est aussi délaissé et perdait 7,11% à 13,60 euros.

L'euro montait de 0,18% à 1,133 1 dollar américain à la mi-journée, tandis que le bitcoin chutait de 6,74% à 38 546 $ US à 7h10, heure du Québec. 

Il retrouve des niveaux plus vus depuis août, dans le sillage de la plateforme de streaming Netflix.

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