Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture lundi

Publié le 18/10/2021 à 07:53, mis à jour le 18/10/2021 à 08:20

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture lundi

Publié le 18/10/2021 à 07:53, mis à jour le 18/10/2021 à 08:20

(Photo: Getty Images)

Le ralentissement de la croissance chinoise sur fond de hausse des coûts de l'énergie et de perturbations dans la chaîne d'approvisionnement mondiale provoquait des prises de bénéfices sur les marchés boursiers lundi.

Ainsi, la Bourse de New York se dirigeait vers un repli à l'ouverture alors qu'elle avait affiché la semaine dernière, sa meilleure progression hebdomadaire depuis fin juin.

 

Les indices

Aux États-Unis, vers 8h00, les contrats à terme du Dow Jones perdaient 117 points ou 0,33% à 35 054 points. Ceux du S&P 500 descendaient de 13,50 points, ou de 0,30% à 4 449 points alors que ceux du Nasdaq diminuaient de 31,75 points, ou de 0,21%, à 15 102,75 points.

En Europe, les résultats étaient à la baisse. À Londres, le FTSE 100 reculait de 0,30%. À Paris, le CAC 40 lâchait 0,80% et à Francfort, le DAX baissait de 0,59%.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a perdu 0,15%. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a augmenté de 0,31%.

Du côté du pétrole, vers 8h00, le prix du baril de WTI américain progressait de 1,59% à 83,59 $US et le baril de Brent de la mer du Nord augmentait de 1,03% à 85,73 $US.

 

Le contexte

Après un regain d'appétit pour le risque la semaine passée, les investisseurs sont «déçus par les mauvaises données économiques de la Chine, montrant un ralentissement de la croissance» et «ont du mal à anticiper les perspectives à court terme pour les actions», observe Pierre Veyret, analyste à ActivTrades.

«La crise énergétique persistante, bien qu'elle profite aux mineurs et aux autres valeurs liées au pétrole et au gaz, pèse également sur l'humeur générale», ajoute l'expert.

La Chine a vu sa croissance s'essouffler plus qu'anticipé au troisième trimestre, avec une hausse du PIB de 4,9%, conséquence de la crise de l'immobilier et des pénuries d'électricité qui pénalisent les entreprises.

En septembre, la production industrielle a progressé de 3,1% seulement sur un an, un rythme bien moindre que celui enregistré un mois plus tôt (5,3%).

Ces déceptions renforcent les attentes de nouvelles mesures de soutien de la Banque centrale chinoise.

Les investisseurs surveilleront tout au long de cette semaine la suite de la saison des résultats et surtout les perspectives pour 2022 dans un environnement de hausse des prix de l'énergie, susceptible de réduire leur capacité à maintenir leurs marges de profit.

La menace inflationniste reste une source d'inquiétude pour les marchés et participe au raffermissement des taux longs des emprunts souverains.

Dans ce contexte, de nombreux intervenants anticipent une normalisation plus rapide que prévu des politiques monétaires.

La forte inflation a déjà poussé certaines banques centrales à ajuster à la hausse les taux directeurs, comme en Corée du Sud ou en Nouvelle-Zélande. Et ce devrait être bientôt le tour de la Banque d'Angleterre.

Les cours du pétrole ont battu de nouveaux records pluriannuels lundi, dans un climat haussier fait de forte demande, notamment avec la reprise du transport aérien, et d'offre contenue.

Vers 6h55, heure du Québec, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre gagnait 1,19% par rapport à la clôture de vendredi, à 85,86 dollars américains à Londres.

Il a atteint peu avant 23h05, hier, 86,04 $US, une première depuis le 4 octobre 2018.

À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour le mois de novembre prenait 1,75% à 83,72 $US, après avoir touché 83,73 $US, un prix plus vu depuis le 21 octobre 2014.

Sur le marché des cryptomonnaies, le cours du bitcoin montait de 3,27% à 61 330 $US vers 7h00 après avoir dépassé les 62 000 $US dans la nuit.

Le dollar américain s'inscrivait en petite hausse lundi face à l'euro, le billet vert profitant de son statut de valeur refuge dans un marché inquiété par le ralentissement de la croissance chinoise et par l'inflation.

Vers 7h00, l'euro cédait 0,07% à 1,158 8 $US pour un euro.

À Paris, LVMH (-2,66% à 647,10 euros), Hermès (-2,25% à 1 260,50 euros) et Kering (-2,33% à 653,20 euros) craignaient le ralentissement de la consommation en Chine.

À Londres, Burberry refluait de 1,9% à 1 837 pence. À Zurich, Richemont cédait 2% à 107,70 francs suisses. À Milan, Moncler lâchait 1,63% à 57,84 euros. À Francfort, Hugo Boss reculait de 2,14% à 52,06 euros.

Le laboratoire franco-autrichien Valneva a fait état de résultats «initiaux positifs» dans le cadre de ses essais de phase 3 pour son candidat vaccin contre la COVID-19. L'action s'envolait de 41,17% à 16,94 euros à Paris.

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