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REVUES DES MARCHÉS. Les Bourses mondiales continuaient de monter lundi, encouragées par le regain de confiance sur les marchés américains et affirmant ainsi un peu plus le fort rebond commencé vendredi dernier.
L'Europe continuait sa progression, de même pour Wall Street qui s'acheminait vers une ouverture dans le vert autour de 1% selon les contrats à terme.
Les indices boursiers à 08h00
Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones progressaient de 345,00 points (+1,10%) à 31 592,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 affichaient une hausse de 39,25 points (+1,02%) à 3 904,25 points. Les contrats à terme du Nasdaq montaient de 149,00 points (+1,24%) à 12 156,50 points.
À Londres, le FTSE 100 avançait de 87,95 points (+1,23%) à 7 246,96 points. À Paris, le CAC 40 affichait une hausse de 91,12 points (+1,51%) à 6 127,12 points. À Francfort, le DAX augmentait de 180,88 points (+1,41%) à 13 045,60 points.
En Asie, le Nikkei de Tokyo a augmenté de 145,08 points (+0,54%) à 26 788,47 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a augmenté de 548,46 points (+2,70%) à 20 846,18 points.
Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain progressait de 1,34 $ US (+1,37%) à 98,93 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord haussait de 1,89 $ US (+1,87%) à 103,05 $ US.
Le contexte
Plusieurs publications économiques perçues comme positives par les investisseurs, comme le redressement de l'indice d'activité manufacturière dans la région de New York ou la faible progression des prix à l'importation comparée aux prévisions, ont permis aux cours boursiers de remonter la pente.
Autre élément qui explique cette forte hausse du sentiment du marché: des «rumeurs» selon lesquelles «la BCE dévoilera un nouveau programme illimité d'achat d'obligations pour aider les marchés à faire face au nouveau cycle de resserrement monétaire qui s'annonce sur le Vieux Continent», selon Pierre Veyret, d'ActivTrades.
Un programme qui pourrait soulager les investisseurs après la première hausse attendue jeudi des taux directeurs de l’institution, une situation inédite depuis plus de dix ans. «Elle doit augmenter les taux d'intérêt pour lutter contre l'inflation, tout en évitant de mettre des États déjà très endettés dans la zone euro en grande difficulté financière» résume Alexandre Hezez, du groupe Richelieu.
Ce rebond succède à une période de défiance des marchés mondiaux en milieu de semaine dernière, sur fond d'inflation mondiale, de reprise du confinement en Chine et de crise énergétique et géopolitique en Europe.
Les investisseurs observent également les débuts de la saison des résultats du deuxième trimestre, dont les banques américaines ont ouvert le bal en fin de semaine dernière.
Cette période des résultats est «l'une des plus importantes» en Bourse, rappelle Joseph Amato, de Neuberger Berman, pour qui il faudra surtout faire attention aux «prévisions des entreprises» pour le reste de l'année plus qu'aux «chiffres réalisés».
Malgré l'optimisme actuel, l’économie fait face «à un risque de récession en période d’inflation», prévient Vincent Boy, de IG France, pour qui la saison des «résultats devrait faire ressortir un peu plus le ralentissement économique mondial».
Les prix du pétrole repartaient à la hausse lundi, après avoir connu plusieurs séances en berne la semaine passée, les craintes quant à une offre de brut insuffisante reprenant le dessus.
Le titre Nordea (NDA-SE.ST) grimpait de 6,02% à 7h30, heure du Québec, alors que la banque nordique a publié lundi un résultat en progression — avec 1,05 milliard d'euros de bénéfice net — et meilleur qu'attendu.
Du côté des banques allemandes, Commerzbank (CBK.DE) prenait 4,14% et la Deutsche Bank (DBK.DE) 4,04%, alors que l'autrichienne Raiffeisen (RBI.VI) bondissait de 5,59%.
Outre-Atlantique, les marchés seront attentifs lundi aux résultats de Bank of America (BAC) et Goldman Sachs (GS), indique Vincent Boy.
Le nouveau géant des soins de grande consommation Haleon a fait ses débuts lundi à la Bourse de Londres, après sa scission avec le laboratoire pharmaceutique britannique GSK, la plus grosse nouvelle cotation sur cette place financière en une décennie.
Haleon reculait de 3,05% tandis que GSK (GSK.L) reculait de près de 20% du fait de la dislocation des activités d'Haleon.
Le dollar américain démarrait en baisse lundi, s'éloignant de ses sommets de la semaine dernière. Il perdait notamment 1% face à la livre dans un marché légèrement plus confiant concernant les perspectives de l'économie mondiale et privilégiant de nouveau les actifs à risque.
Le billet vert, qui perdait vers 7h30 1,04% face à la livre, à 1,1979 $ US pour une livre, et 0,75% face à la monnaie unique européenne, à 1,0156 $ US pour un euro.
Le bitcoin a atteint son plus haut niveau depuis un mois, s'échangeant autour de 22 250 $ US (+6,34%) à 7h20.
L'ether a rebondi lundi, s'envolant de 10,54% à 1 485,70 $ US, son plus haut niveau depuis plus d'un mois, se remettant de sa chute de près de 1 000 $ US la semaine dernière.
