Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture jeudi

Publié le 13/01/2022 à 08:02, mis à jour le 13/01/2022 à 08:04

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture jeudi

Publié le 13/01/2022 à 08:02, mis à jour le 13/01/2022 à 08:04

(Photo: Getty Images)

REVUE DES MARCHÉS. Les marchés soufflaient jeudi après avoir apprécié la veille des chiffres d'inflation aux États-Unis conformes aux attentes, se préparant à la saison des résultats d'entreprises du quatrième trimestre qui débute vendredi.

Après un rebond de deux jours, les indices européens faisaient du surplace à Francfort et Londres. Le reflux était plus marqué à Paris, lestée par le secteur du luxe.

La tendance s'annonçait calme à la Bourse de New York, où les contrats à terme sur les trois principaux indices laissaient entrevoir une ouverture proche de l'équilibre au lendemain d'une clôture en légère hausse.

 

Les indices boursiers à 7h58

Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones augmentaient de 57,00 points (+0,16%) à 36 217,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 affichaient une hausse de 4,75 points (+0,10%) à 4 721,00 points. Les contrats à terme du Nasdaq avançaient de 19,50 points (+0,12%) à 15 906,75 points.

En Europe, les résultats étaient mitigés. À Londres, le FTSE 100 montait de 7,97 points (+0,11%) à 7 559,69 points. À Paris, le CAC 40 perdait 40,22 points (-0,56%) à 7 196,97 points. À Francfort, le DAX progressait de 10,54 points (+0,07%) à 16 020,86 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a clôturé en baisse de 276,53 points (-0,96%) à 28 489,13 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a gagné 27,60 points (+0,11%) à 24 429,77 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain diminuait de 0,53 $ US (-0,64%) à 82,11 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord reculait de 0,32 $ US (-0,38%) à 84,35 $ US.

 

Le contexte

Les marchés financiers ont gardé leur sang-froid mercredi malgré l'annonce d'une inflation à son plus haut niveau en près de 40 ans.

Aux États-Unis, les prix à la consommation ont, conformément aux attentes, grimpé de 7% sur l'année 2021, enregistrant leur plus forte hausse depuis juin 1982. 

Mais sur le seul mois de décembre, l'inflation a ralenti par rapport à novembre, à 0,5% contre 0,8% notamment, car l'augmentation des prix de l'énergie a ralenti pour la première fois depuis avril.

«Les chiffres étaient conformes aux attentes et ont introduit l'idée qu'ils pourraient être le signe d'un pic et d'une lumière au bout du long et sombre tunnel de l'inflation», note Ipek Ozkardeskaya, analyste pour Swissquote.

«Mais il s'agit juste d'un pari à ce stade étant donné que nous n'avons pas vu encore de chiffres moins élevés que le mois précédent», souligne-t-elle.

L'incertitude concerne la trajectoire de l'inflation, mais aussi les réelles intentions de la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed).

Dans une allocution publiée, mercredi soir en vue de son audition devant le Sénat américain dans le cadre de sa nomination à la vice-présidence de la Fed, Lael Brainard, a affirmé que le contrôle de l'inflation était «la tâche la plus importante» de l'institution. 

La Fed est déterminée à endiguer l'inflation qui pénalise les ménages les plus modestes en réduisant ses achats d'actifs puis en remontant ses taux directeurs avec l'intention de diminuer la taille de son bilan.

La plupart des membres de l'institution évoquent le mois de mars pour une première hausse des taux directeurs.

Mais en cas de persistance de taux d'inflation élevés, il n'est pas exclu qu'elle devra peut-être agir de façon plus musclée.

En plus de la thématique de la politique monétaire, les investisseurs seront bientôt accaparés par les résultats du quatrième trimestre qui devraient révéler les effets du variant Omicron sur l'activité des entreprises.

Les banques américaines ouvrent le bal dès vendredi et les publications vont s'enchaîner jusqu'en février.

La marque Renault vise non plus 90%, mais 100% de ventes électriques en Europe en 2030, a annoncé le directeur général du groupe Renault, Luca de Meo, jeudi, lors d'une conférence de presse. L'action dominait le CAC 40 avec une hausse de 3,90% à 33,67 euros.

La chaîne britannique de magasins Marks and Spencer, dévissait de 5,64% à 238,60 pence vers 7h10, heure du Québec, en dépit de l'annonce d'une «performance solide» pour Noël portée par le rebond de l'habillement et de ventes alimentaires record pour la période festive. Cette annonce est «tempérée par la hausse minime des prévisions de bénéfices» pour l'année entière, explique Laura Hoy, analyste de Hargreaves Lansdown.

À Francfort, Infineon gagnait 2,87% à 40,30 euros. À Paris, STMicroelectronics +3,56% à 44,12 euros et Soitec +5,482% à 219,40 euros vers 7h10.

Les cours du pétrole se stabilisaient jeudi, après une forte hausse la veille, à un niveau proche des records de prix de la pandémie de COVID-19.

L'euro (+0,11% à 1,145 6 dollar américain vers 7h15) est monté jeudi à 1,147 8 $ US pour un euro plus tôt dans la séance, un sommet depuis mi-novembre.

Le bitcoin faisait du surplace (-0,02%) à 43 778 dollars. 

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