Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture jeudi

Publié le 09/06/2022 à 07:32, mis à jour le 09/06/2022 à 07:34

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture jeudi

Publié le 09/06/2022 à 07:32, mis à jour le 09/06/2022 à 07:34

(Photo: Getty Images)

REVUE DES MARCHÉS. Les marchés européens reculaient à la mi-journée jeudi, prêts à suivre une réunion à fort enjeu de la Banque centrale européenne (BCE) dans un environnement plombé par les craintes concernant la trajectoire de l'inflation et la croissance mondiale.

Les indices restaient dans le rouge après deux séances de repli, incapables de profiter d'une légère détente sur le marché de la dette souveraine, avant une réunion de la BCE qui devrait confirmer une prochaine hausse de taux pour lutter contre l'inflation.

Wall Street devrait pour sa part tenter un rebond, les contrats à terme étant en hausse avant l'ouverture. Les investisseurs attendent la publication majeure de la semaine, celle de l'indice américain des prix à la consommation (CPI) vendredi.

 

Les indices boursiers à 07h28

Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones affichaient une hausse de 152,00 points (+0,46%) à 33 041,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 augmentaient de 20,75 points (+0,50%) à 4 134,75 points. Les contrats à terme du Nasdaq récoltaient 64,25 points (+0,51%) à 12 680,00 points.

À Londres, le FTSE 100 affichait un recul de 30,92 points (-0,41%) à 7 562,08 points. À Paris, le CAC 40 perdait 18,81 points (-0,29%) à 6 429,82 points. À Francfort, le DAX retraitait de 90,51 points (-0,63%) à 14 355,48 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a terminé en hausse de 12,24 points (+0,04%) à 28 246,53 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a retraité de 145,54 points (-0,66%) à 21 869,05 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain descendait de 0,15 $ US (-0,12%) à 121,96 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord diminuait de 0,09 $ US (-0,07%) à 123,49 $ US.

 

Le contexte

En zone euro, le communiqué de presse de la BCE sera publié à 7h45 et la conférence de presse de sa présidente, Christine Lagarde, commencera à 8h30.

«On s'attend maintenant à ce que la BCE relève ses taux directeurs en juillet, puis éventuellement une deuxième fois à la fin de l'année», indique Tomas Hildebrandt, gérant chargé de la gestion institutionnelle d'actifs français chez Evli.

En retard sur ses consœurs américaine ou britannique, déjà bien engagées dans le resserrement monétaire, la BCE devrait confirmer l'arrêt des achats d'actifs sur le marché à partir de début juillet et ouvrir la voie à un relèvement de ses taux début juillet.

Les investisseurs seront à l'affût d'un calendrier des hausses de taux au cours des prochains mois. Le consensus table sur une hausse de 0,25% le mois prochain.

Par conséquent, un relèvement de taux dès juin ou le choix d'une hausse de taux forte (0,50%) en juillet pour stopper la dépréciation de la monnaie unique créerait un effet de surprise, selon les analystes.

La mission de la BCE est délicate, car elle doit veiller à ce qu'un relèvement de taux ne débouche pas sur une fragmentation sur le marché de la dette souveraine en zone euro, autrement dit à ce que les États européens n'empruntent pas à des niveaux trop écartés.

Pour contrôler la progression globale des prix, les banques centrales font remonter leurs taux directeurs afin de freiner la demande en renchérissant le coût du crédit.

Mais les acteurs de marché répètent que, sans compromis permettant de mettre fin à la guerre en Ukraine, l'inflation ne pourra ralentir durablement.

Longtemps sous-estimée par les banquiers centraux, «l'inflation devrait commencer à dégrader les marges des sociétés. Les résultats du deuxième trimestre pourraient refléter les premiers dégâts», estime Jacques de Panisse, gérant chez Optigestion.

Les prix du pétrole hésitaient entre gains et pertes jeudi, lestés par un nouveau confinement prévu à Shanghai, cœur économique de la Chine, mais aussi portés par une demande toujours forte.

L'euro restait stable face au dollar américain, les cambistes attendant de décrypter les signaux envoyés par la BCE sur sa politique monétaire.

Le dollar refluait (-0,68%) par rapport au yen, à raison d'un dollar américain pour 133,34 yens contre 134,25 yens mercredi soir.

Le secteur automobile évoluait en baisse après le vote par le Parlement européen prévoyant 100% de voitures zéro émission en 2035. Stellantis cédait 0,63%, Renault 0,40%, Volkswagen 0,83% et BMW 0,79% vers 6h20.

À Londres, le secteur de la distribution pâtissait des perspectives moroses pour l'économie britannique avec l'inflation galopante et la crise du coût de la vie qui bride les dépenses des ménages: Kingfisher reculait de 3,75% à 246,30 pence, JD Sports Fashion de 1,8% à 120,05 pence et Next de 1,08% à 6 402,00 pence.

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