Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture lundi

Publié le 06/12/2021 à 08:20, mis à jour le 06/12/2021 à 08:23

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture lundi

Publié le 06/12/2021 à 08:20, mis à jour le 06/12/2021 à 08:23

(Photo: Getty Images)

Les marchés boursiers tentaient de rebondir lundi, à la faveur d'une accalmie des inquiétudes sur le variant Omicron. 

À Wall Street, les contrats à terme des indices Dow Jones et S&P 500 annonçaient un rebond également, tandis que celui du Nasdaq, à coloration technologique baissait, dans le sillage du repli des valeurs de la Tech à la Bourse de Hong Kong.

 

Les indices boursiers à 8h15

Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones récoltaient 209,00 points (+0,60%) à 34 775,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 haussaient de 11,50 points (+0,25%) à 4 549,00 points. Les contrats à terme du Nasdaq lâchaient 62,00 points (-0,39%) à 15 655,75 points.

En Europe, les résultats étaient à la hausse. À Londres, le FTSE 100 progressait de 67,70 points (+0,95%) à 7 190,02 points. À Paris, le CAC 40 augmentait de 59,02 points (+0,87%) à 6 824,54 points. À Francfort, le DAX progressait de 81,48 points (+0,54%) à 15 251,46 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a clôturé en baisse de 102,20 points (-0,36%) à 27 927,37 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a chuté de 417,31 points (-1,76%) à 23 349,38 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain avançait de 1,94 $ US (+2,93%) à 68,20 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord gagnait 1,99 $ US (+2,85%) à 71,87 $ US.

 

Le contexte

«La situation actuelle est extrêmement tendue chez les acteurs du marché», commente Andreas Lipkow de Comdirect. 

Coincés entre des inquiétudes sur la pandémie, son impact sur l'économie, et les derniers achats de fin d'année, «ils ne veulent ni, d'un côté, risquer les gains annuels pour lesquels ils se sont battus ni rater des opportunités de performance en fin d'année», explique l'analyste.

Cet équilibre difficile à trouver explique les mouvements de yo-yo des derniers jours.

Lundi, les dernières informations sur le variant Omicron semblaient rassurer les investisseurs: si la nouvelle souche a été détectée dans une quarantaine de pays à travers le monde, les cas graves semblent contenus et aucun décès n'a pour l'instant été rapporté.

La situation inquiète néanmoins, jusqu'au Fonds monétaire international (FMI) qui envisage de réviser à la baisse ses prévisions de croissance mondiale en raison du nouveau variant Omicron qui se répand dans le monde.

La prudence reste de mise pour les investisseurs, d'autant plus que les données sur l'efficacité des vaccins face au nouveau variant ne seront connues que dans quelques semaines.

«En outre, la poursuite de la cinquième vague en Europe vient encore ternir le moral», ajoute Sebastian Paris Horvitz, analyste chez LBPAM. 

«Dans ce contexte d'anxiété est venu se glisser un autre obstacle pour le marché»: les messages de la banque centrale américaine concernant le besoin d'accélérer la réduction des achats d'actifs afin de maîtriser l'inflation galopante, poursuit M. Horvitz.

«Cette normalisation plus agressive de la politique monétaire pourrait intervenir au moment où le variant Omicron menace de relancer significativement la crise sanitaire», s'inquiète Tangi Le Liboux, stratégiste chez Aurel BGC.

Dans ce contexte, les chiffres de l'inflation aux États-Unis pour le mois de novembre seront particulièrement scrutés ce vendredi. 

En Chine, la banque centrale a annoncé une baisse du taux de réserve obligatoire des banques, une mesure qui leur permet de prêter davantage aux entreprises, dans un contexte d'essoufflement de la reprise.

Le rebond de l'économie est fragilisé par une flambée du prix des matières premières et une crise dans l'immobilier avec les déboires du promoteur Evergrande, au bord de la faillite.

Le groupe suisse Roche prenait 1,10% après l'annonce du lancement d'un nouveau test pour différencier le coronavirus de la grippe A et B qui permet d'obtenir un résultat en 15 à 30 minutes.

Le bitcoin a perdu 10 000 dollars américains en moins d'une heure dans la nuit de vendredi à samedi, soit près de 20%.

«La chute du bitcoin au cours du week-end a probablement été la continuation de la forte baisse des marchés boursiers américains après un rapport mitigé sur l'emploi américain» vendredi, explique Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote.

Lundi vers 7h35, heure du Québec, le bitcoin valait 48 790 $ US, en baisse de 0,90% par rapport à la clôture de la veille.

Les prix du pétrole montaient nettement, soutenus par l'augmentation dimanche de ses tarifs par le géant saoudien Aramco et l'impasse des négociations sur le nucléaire iranien, maintenant toujours Téhéran hors du marché.

L'euro reculait de 0,17% à 1,129 6 $ US.

À la une

Les profits d’Alphabet bondissent

Il y a 38 minutes | AFP

La maison mère de Google a été portée par la publicité, le cloud et l’IA.

Microsoft fait mieux que prévu au premier trimestre

Il y a 28 minutes | AFP

Dans les échanges électroniques postérieurs à la clôture de la Bourse, l’action Microsoft gagnait près de 5%.

Bourse: Wall Street plombée par Meta et la faible croissance américaine

Mis à jour il y a 48 minutes | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de New York a terminé en baisse, jeudi.