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REVUES DES MARCHÉS. Les Bourses mondiales poursuivent leur poussée jeudi, soutenues par un recul de l'inflation en zone euro en mai et rassurées par les avancées aux Etats-Unis quant à un accord sur le relèvement du plafond de la dette américaine.
Les indices boursiers à 08h00
Les marchés mondiaux étaient principalement en hausse jeudi matin, après que le Congrès américain ait approuvé l’entente qui permet d’éviter une crise budgétaire aux États−Unis.
Paris et Francfort bondissaient d’environ 1% en début de séance en Europe, tandis que Londres ajoutait 0,7%.
À New York, avant l’ouverture des marchés, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles progressait de 0,1% et l’indice élargi S&P 500 de 0,2%.
En Asie, le Nikkei 225 a ajouté 0,8% à Tokyo. La bourse de Shanghai était stable et le Hang Seng a reculé de 0,1% à Hong Kong. Sydney a pris 0,3% et Séoul a cédé la même marge.
À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole ajoutait 12 cents US à 68,21 $ US le baril.
Le contexte
Dans la matinée, le taux d'inflation sur un an de la zone euro est ressorti en baisse. L'indice a reculé nettement à 6,1% après 7% en avril, à la faveur notamment d'un repli marqué des prix énergétiques, selon une première estimation publiée par Eurostat.
L'inflation reste cependant très au-delà de l'objectif de 2% que se fixe la Banque centrale européenne (BCE).
Les nouvelles venues des États-Unis ont aussi rassuré les investisseurs. Les élus de la Chambre des représentants aux États-Unis ont adopté à une très large majorité le texte visant à relever le plafond de la dette, ce qui éloigne ainsi un peu plus le spectre d'un défaut des États-Unis, qui aurait eu des conséquences catastrophiques pour l'économie américaine et mondiale.
Le texte doit désormais être adopté par le Sénat, qui devrait se prononcer rapidement.
Les marchés se sont aussi attachés aux déclarations de la veille de représentants de la banque centrale américaine (Fed). Le gouverneur de la Fed Philip Jefferson et le président de l'antenne de Philadelphie, Patrick Harker, se sont tous deux dits publiquement favorables à un statu quo monétaire à l'issue de la prochaine réunion, les 13 et 14 juin.
«L'attention des investisseurs va maintenant se tourner vers le rapport mensuel sur les créations d'emplois dans le secteur privé pour mai aux États-Unis, parallèlement à la publication des premières demandes d'allocations chômage» et des indicateurs de l'activité dans les services et l'industrie, a commenté Pierre Veyret d'ActivTrades.
ADNOC s'envole à Abou Dhabi
L'action de l'unité logistique du géant pétrolier émirati ADNOC a grimpé jeudi de 50% environ pour sa première journée de cotation à la Bourse d'Abou Dhabi, permettant de lever près de 720 millions d'euros.
ADNOC Logistics and Services, créée en 2016, a été fortement sursouscrite même après que l'offre est passée de 1,1 milliard à plus de 1,4 milliard d'actions, soit l'équivalent de 19% de l'entreprise.
Dr. Martens botte en touche
L'action de la marque de chaussures britannique Dr. Martens chutait de plus de 10% jeudi à la bourse de Londres à la suite de résultats annuels en baisse que l'entreprise attribue à «des erreurs» aux États-Unis.
La marque rendue célèbre par le mouvement punk a vu son bénéfice net part du groupe plonger de 29% à 128,9 millions de livres, pour l'exercice clôturé le 31 mars.
Du côté des matières premières et des devises
Dans le sillage de l'adoption par la Chambre des représentants du texte visant à relever le plafond de la dette des États-Unis, le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en août, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, lâchait 0,68% à 72,10 dollars vers 11 h GMT.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en juillet, perdait 0,71% à 67,60 dollars.
Sur le marché des changes, le billet vert gagnait 0,20% par rapport à la monnaie unique, à 1,0711 dollar pour un euro.
Le bitcoin reculait de 0,90% à 26.872 dollars.
