Wall Street attend du concret en Europe

Publié le 26/09/2011 à 11:22

Wall Street attend du concret en Europe

Publié le 26/09/2011 à 11:22

Par AFP

La Bourse de New York évoluait sans direction lundi en milieu de matinée dans un marché prudent après le recul spectaculaire de la semaine dernière, attendant des actions concrètes en Europe: le Dow Jones grignotait 0,26% et le Nasdaq lâchait 1,24%.

Vers 14H35 GMT, le Dow Jones Industrial Average gagnait 27,51 points à 10.798,99 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, reculait de 30,70 points à 2.501,48 points.

L'indice élargi Standard & Poor's 500, sur lequel les analystes basent leurs réflexions en raison de sa composition étoffée, abandonnait 0,29% (3,31

points) à 1.148,37 points.

Wall Street avait conclu vendredi sur une hausse sa pire semaine en trois

ans: le Dow Jones avait pris 0,35%, le Nasdaq 1,12% et le S&P 500 0,61%.

Les marchés américains "essaient de récupérer les lourdes pertes de la semaine dernière, aidés par une hausse soutenue des Bourses européennes dont les valeurs financières progressent en raison de spéculations sur les éventuelles mesures supplémentaires que les dirigeants politiques vont mettre en place pour combattre la crise de la dette" dans la zone euro, ont noté les analystes du cabinet Charles Schwab.

"La vigueur des vagues d'achat" aidera à voir si les marchés ont bien atteint un creux et vont rebondir, ou s'ils doivent encore accroître leur recul, a souligné Scott Marcouiller, de Wells Fargo Advisor.

Les Bourses suivaient toujours avec attention l'évolution de la crise de la dette souveraine en Europe, toujours inquiètes des conséquences internationales qu'aurait un défaut de la Grèce.

Et de manière générale, soulignaient les analystes, les marchés doutaient de la capacité des Etats et institutions internationales à s'entendre à temps pour endiguer le péril de la dette et de la récession.

Les investisseurs n'ont pas "été convaincus" du fait que les dirigeants du G20, réunis ce week-end à Washington, "soient capables de maintenir l'ordre"

sur les marchés mondiaux, a remarqué Patrick O'Hare, du site d'analyse financière Briefing.com.

"En bref, le marché veut voir pour y croire, il veut des actions plus que des mots", a-t-il résumé.

En attendant, les Bourses européennes progressaient en raison de rumeurs voulant que la Banque centrale européenne réduise bientôt ses taux d'intérêts, ajoutées aux discussions à la tête de l'Europe d'un renforcement des instruments du Fonds de secours (FESF).

Egalement, la perspective d'un renflouement de certaines banques hexagonales par le gouvernement français, évoquée par la presse mais démentie par plusieurs sources, était accueillie positivement alors que la semaine dernière une telle hypothèse était vue comme un très mauvais présage par les marchés.

"Toutefois, aucune de ces éventuelles mesures des dirigeants de la zone euro n'a été confirmée à ce stade", ont insisté les analystes du cabinet Charles Schwab.

Du côté des valeurs, le constructeur aéronautique américain Boeing gagnait 1,61% à 60,47 dollars: l'avionneur de Seattle va remettre lundi à la compagnie aérienne japonaise All Nippon Airways (ANA) le premier exemplaire de son nouveau long-courrier 787 "Dreamliner", après trois ans de retard.

Le loueur de vidéos sur internet Netflix prenait 1,83% à 131,73 dollars. Il a conclu un accord avec le studio d'animation DreamWorks pour la diffusion de ses films et émissions spéciales, selon le New York Times.

L'action Berkshire Hathaway de classe A grimpait de 4,52% à 104.850 dollars et celle de classe B de 5,06% à 69,73 dollars. La holding financière dirigée par le milliardaire Warren Buffett a annoncé lundi qu'elle lançait un programme de rachat de ses propres actions, justifié par le cours actuel selon elle insuffisant.

Le marché obligataire était en baisse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans progressait à 1,856% contre 1,808% vendredi soir et celui à 30 ans à 2,941% contre 2,871%.

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